Une journée comme les autres (Hana-chan~)

~Byakuya & Hanabi~

« Une journée comme les autres »

CRÉDIT - CSS

C’était un matin qui s’annonçait calme. Oui, calme était le bon mot et en plus il était tout court. Le silence régnait au début de la matinée, mais elle était souvent rompu par un petit oiseau qui chantait pour faire en quelque sorte passer le message aux gens qui dormaient que c’était l’heure de se réveiller et d’aller faire son travail de shinigami. Mais certains étaient déjà réveillé un peu plus tôt que d’habitude. Oui, il était fort possible d’avoir des petits imprévu pendant la nuit tel que les insomnies, les mauvais rêves, un événement qui venait de se produire, une personne qui était rentrée tard et qui avait fait un sacré boucan au point de réveiller tout le quartier... Et bien d’autres exemples. Byakuya en faisait parti. Oui, il était là à sa demeure en train de siroter son thé qui semblait s’être un peu refroidi. Il avait des petites cernes, indiquant qu’il n’avait pas bien dormi du tout cette nuit-là. En effet, il s’était plutôt réveillé dans les quatre-cinq heures du matin - à la minute près - après avoir fait un ... Cauchemar. Oui, même une personne qui pouvait être assez froide et qui restait neutre pendant toute la journée pouvait faire des cauchemars. Ces mauvais rêves n’avaient pas de limites, elles pouvaient même effrayer voire leur faire très peur... Ou pas. Le noble était assis devant la table, il venait de poser son thé là-dessus. Il était très silencieux et semblait être parti dans ses pensées.

En effet, seulement quelques jours étaient passées après sa première mission avec Hanabi qui était nouvellement promue capitaine de la neuvième division - on oubliait pas non plus le capitaine Hitsugaya qui était aussi dans les lieux avec les deux autres protagonistes - . C’était juste après l’entretien avec le capitaine Kuchiki et l’ancienne troisième siège qui venait d’apprendre en ce jour-là, qu’elle avait finalement été promue en tant que capitaine de la neuvième malgré qu’elle ai foiré en toute beauté son examen. Juste après le malheureux accident qui avait bousillé les rapports que le noble venait à peine de finir avant l’arrivée de la voleuse des dangos et d’un baiser accidentel, ils avaient eu tout de suite une mission qui consistait d’aller dans le Hueco Mundo. La pression spirituelle du capitaine commandant avait été retrouvée par les chercheurs et leur mission était d’aller sur les lieux pour vérifier. Mais finalement c’était un piège tendu par une arrancar du numéro quinze. Elle était assez vicieuse d’avoir utilisé une technique qui permettait de prendre le contrôle des hommes. C’était là où se situait le mauvais rêve de Byakuya. C’était qu’il était impuissant face à cette femme et qu’il était sous le charme au point de blesser Hanabi. C’était une chose que le noble n’avait pas voulu que cela arrive. Pourtant c’était arrivé, la jeune fille aux yeux vairons s’était pris les coups de Senbonzakura au point de lui toucher gravement l’oeil. Le capitaine Kuchiki savait que Senbonzakuza prenait du plaisir dans les temps normal de blesser la capitaine de la neuvième division, mais ce n’était pas le cas sous cette situation. Même le zanpakutô était désemparé et ne pouvait pas faire des objections aux fausses volontés de son maitre...

Byakuya prit sa tasse de thé et le porta à ses lèvres tout en restant silencieux. Son regard était plutôt rivé sur la table ou soit il regardait le mur. Mais on ne savait pas trop... Nous savions tout simplement qu’il était un peu fatigué par le fait qu’il n’avait pas beaucoup dormi. Son cauchemar était plutôt situé au moment où la capitaine de la neuvième division avait profité de l’attaque du noble quand il avait récupéré ses mouvements en une fraction de seconde... Ce moment où Hanabi avait disparu sous Senbonzakura, sa pression spirituelle n’y était plus du coup et on ne la voyait plus du tout. Rien qu’en voyant et en s’y rendant compte, il avait senti que ses battements de son coeur sauter. Oui, il avait bien eu peur de ne plus la voir et ne voulait pas admettre que cette jeune fille qui a été son amie d’enfance soit morte par sa faute. Il l’avait blessée, il l’avait peut-être tuée, il l’avait attaqué ‘’ de son gré‘’ . Il avait eu ces pensées-là jusqu’au moment où elle apparut soudainement derrière l’arrancar et qu’elle la tua après avec une technique médicale. Le noble avait éprouvé un soulagement de la savoir vivante bien qu’il ne l’avait pas montré à son visage qui était vide d’expression, mais en même temps il avait ressentit qu’Hanabi n’allait pas lui pardonner... Non, après tout ce qui s’était passé... Cela étonnerait forcément le capitaine Kuchiki que la jeune fille aux cheveux vairons l’ait pardonné de ce qui s’était passé. Recevoir des coups avec une intention de tuer par un ami, c’était en quelque sorte traumatisant, même si ce n’était pas de son gré. Byakuya avait très bien compris et ne l’avait pas mal pris la façon dont la capitaine de la neuvième division l’avait ignoré. Il n’avait rien dit, il n’avait pas réagi à la façon dont elle l’avait ignoré. Il avait juste aidé le capitaine Hitsugaya à la porter jusqu’à la Soul Society pour qu’elle se fasse soigner, il devait d’ailleurs ajouter qu’elle n’était pas lourde.

Le chef de la famille Kuchiki se leva et mit sa tasse de thé dont il avait fini le thé dans l’évier. Tout ses actions s’étaient lentement enchainés, comme s’il dormait un peu encore. Il aurait très bien pu ne pas aller assurer ses fonctions, mais non. C’était une situation que le noble n’aimait pas que cela arrive. Il savait bien qu’il se sentira obligé un jour ou l’autre, mais il faisait tout pour être souvent là à son poste. Avec un vice-capitaine comme Renji, il y avait de quoi ne pas être rassuré que la division soit très bien entretenue en l’absence du capitaine Kuchiki... Donc pour lui, il était hors de question, ne serait ce que pour avoir une journée de congé pour se reposer un peu. Il n’arriverait pas à être ‘’rassuré’’ que sa division se porte bien, surtout avec Renji qui risquerait bien de faire des catastrophes pas possibles... Même si ce sera pour la première fois de sa vie que le capitaine Kuchiki allait prendre une journée, il rechignera à la prendre. Il devait montrer l’exemple aux autres capitaines. Mettant ses réflexions de côté, Byakuya alla chercher son zanpakutô qui était dans sa chambre, il ne l’avait pas oublié. Non au contraire, il avait pensé qu’il finirait par revenir au lit après un thé. Ce qui n’avait pas été le cas, il était resté à la même place en servant trois ou quatre fois d’affilés de plus. Ce n’était pas une bonne habitude à prendre si on voulait rester en forme malgré tout. Ce n’était pas la première fois aussi pour le chef du clan Kuchiki. Il faisait des fois des mauvais rêves et il ne les racontait jamais, de même il n’en parlait jamais. Non, le noble ne voulait pas qu’on sache qu’il dormait mal des fois et puis cela pouvait arriver à tout le monde de mal dormir. Son zanpakutô accroché à son obi, le Kuchiki marchait le long du couloir pour aller sortir de sa demeure afin d’aller à la sixième division.

Il n’était même pas dix heures, ni neuf voire huit heures du matin. Le capitaine de la sixième division était très matinal aux yeux des shinigamis et il était toujours arrivé avant eux. On aurait même dit qu’il avait passé toute la nuit dans son bureau en train de feuilleter les rapports. Mais si c’était le cas, il n’en aurait pas à en faire dans la journée qui allait suivre. On pouvait aussi ajouter que le noble était peut-être venu un peu plus tôt pour commencer les rapports qui devaient être nombreux. La seconde option était souvent adoptée car s’il avait passé toute la nuit, Byakuya se serait endormi et aurait sans doute somnolé. Bon bon, passons les réflexions et les hypothèses à côté. Cela doit sans doute souler un peu le lecteur et on peut se dire qu’on s’en fichait totalement. M’enfin bon... Nous allons sauter quelques heures, car là nous savons vraiment ce qu’il va faire le capitaine Kuchiki: les rapports. Cela devait durer jusqu’à onze heures et il y avait de quoi être tranquille pour deux semaines entières. Mais on ne devait pas oublier qu’il y avait des missions qui pouvaient être demandée à les remplir en pleine journée ou dans un moment dont lequel on ne s’y attendait pas vraiment. Byakuya savait qu’il pouvait compter en quelque sortes sur son vice-capitaine, peut-être qu’il n’était pas fait pour remplir les fonctions administratives mais il était plutôt à l’aise dans les missions. Il était aussi capable de diriger les shinigamis et d’en être responsable pendant l’absence du capitaine Kuchiki. Pourquoi parlons-t-on donc de cela ? Hé bien c’était simple, on le voyait sortir de son bureau avec un dossier à sa main, comme s’il allait le remettre personnellement à une personne et qu’il devait penser que même un simple shinigami ne saurait pas le faire à la perfection. À cette heure-là, il y avait déjà tout le monde qui devaient être à leurs postes.
Pourtant le capitaine Kuchiki n’avait visiblement pas appelé l’un d’eux pour leur transmettre la tâche. Sans doute qu’il voulait le faire à leurs place pour pouvoir avoir une occasion de marcher entre les murs du Sereitei afin de se changer les idées. Oui, c’était parce qu’il avait trop travaillé et qu’il en avait sans doute parce qu’il en avait marre des rapports à faire. Mais ce que le noble savait, c’était qu’il était tranquille pour un certain temps.. Enfin il le serait quand il aura personnellement remis le dossier à Ukitake... On pouvait se demander qu’est-ce que contenait vraiment dans ces bouts de papiers... Byakuya vous répondrait surement rien d’important. Vous ne le croirez pas dans un premier temps, mais en fait... C’était la vérité. Dans ce dossier, il contenait tout simplement les rapports sur les hollows qui ont été exterminés ces derniers temps dans le monde réel. Il pouvait s’agir d’une erreur de division. En effet, la personne qui avait distribué ce dossier s’était planté de lieu en prenant la sixième pour la treizième. Enfin, du moins ce que pensait le chef de la famille Kuchiki... Il a fallut qu’il tombe là-dessus après avoir fini tout les autres rapports à faire, cela était un travail en moins pour Byakuya.

Quand il arriva à la treizième division, il ne croisait personne. C’était vraiment désert et même pas une mouche qui y volait. On n’entendait rien, on ne voyait pas une personne. C’était le néant... S’il y avait personne, alors Ukitake ne devait pas être là lui non plus. La supposition que Byakuya avait faite dans ses pensées s’était confirmée par un bureau vide et les rapports rangés. Allait-il le mettre sur le bureau ou non ? Il avança vers le meuble rempli de papiers administratifs. Le capitaine Kuchiki s’apprêtait à poser le dossier sur le bureau, mais il arrêta son geste. C’était comme s’il avait eu une petite idée et qui finalement il la mit en exécution en gardant le dossier à sa main et en sortant du bureau du capitaine de la treizième division comme s’il n’était jamais venu en ce jour-là. Comme s’il n’était pas venu dans la treizième division... Le capitaine de la sixième division ne croisait pas une seule personne sur son chemin, on pouvait dire que c’était l’heure de manger, voire faire ses rapports. Mais la première hypothèse était fort possible d’où l’inactivité totale de la treizième division. Par conséquent, cela étonnait assez le membre de la famille Kuchiki qui se penchait plutôt par le fait que le capitaine de la treizième était tombé malade et qu’il avait sans doute donné quartiers libres à toute la division ou soit c’était une mission générale dans le monde réel et qui devait être assez spéciale... Cependant Byakuya voulait vérifier cela en allant à la demeure de Ukitake, comme il était peut-être malade. Un peu de compagnie ne serait pas de trop et si c’était le cas, le noble éviterait de donner le dossier et retournerait à la division pour le mettre sur le bureau comme il l’aurait dû faire un peu plus tôt...

Quand il arriva devant la porte de la maison, il attendit un moment puis n’hésita plus à entrer en ouvrant la porte laissant son reiatsu à découvert comme si c’était pour annoncer sa venue lui-même. Mais pour le moment, Byakuya ne sentait rien. Non pas une pression spirituelle dans cette maison. Il entra silencieusement dans le salon, mais il ne vit personne. Il n’y avait pas un bruit, enfin... C’était à peu près comme la treizième division. C’était assez désolant à force de marcher on ne croisait pas une seule personne, même pas un shinigami ou un insecte - enfin, bon... ça on s’en fiche un peu des insectes mais c’est pour vous faire rendre compte que c’est vraiment vide quoi, quoique c’est peut-être inutile cette remarque mais bon.. - . C’était comme si le capitaine Kuchiki était la personne à qui on n’osait pas de le croiser du regard, de lui parler, de lui dire bonjour. Dans le salon, il resta là, planté comme un piquet sur cette place, ne bougeant pas d’un doigt. Le dossier toujours à sa main, il avait fermé les yeux comme si c’était pour réfléchir ou ... Dormir ... Hm... Disons que le noble avait fermé les yeux rien que pour essayer de se détendre un petit moment, le temps qu’il réfléchisse... Il ne faisait plus attention à ce qui l’entourait ou à ce qui pouvait être susceptible de s’approcher vraiment vers lui. Byakuya était vraiment dans ses pensées au point de ne pas entendre le moindre bruit. Mais à quoi réfléchissait-il ? Peut-être qu’il cherchait la réponse à sa question, pourquoi il n’y avait plus personne ? Enfin, pas vraiment, car sinon il n’aurait pas sentit les pressions spirituelles des shinigamis dans la sixième. Il avait une petite sensation qu’on essayait de ne pas le croiser à cause d’une chose mais quoi ? Enfin, peut-être que le chef de la famille Kuchiki était vraiment fatigué qu’il doit se faire des drôles d’idées. Hier, il avait croisé son vice-capitaine, sa soeur, Ukitake qui était vraiment en forme hier et en y pensant cela... Il était forcément impossible pour le capitaine de la sixième que l’homme aux cheveux blancs soit tombé malade d’un coup. Enfin bon, la maladie ça laissait toujours des imprévus... À force d’y penser de cette manière, Byakuya s’embrouillait et se perdait dans les pensées. Il cru avoir entendu quelque chose qui lui parlait, ou quelqu’un même mais il n’arrivait pas à percevoir les paroles. Sans doute que la personne l’appelait par son prénom. Par pur réflexe, il se retourna et bouscula sans faire exprès la personne qui tomba par terre ainsi que le dossier lui échappa de ses doigts sous le choc. Le noble cligna les yeux et essayait de voir qui était la personne qui l’avait peut-être appelé. Et ce n’était qu’autre que Hanabi qui était par terre à côté d’amas de feuilles tombées, éparpillées dans tout les sens.

Byakuya fronça ses sourcils en la voyant dans la maison de Ukitake, ne semblant pas trop comprendre ce qu’elle faisait réellement ici. Et il a vraiment dû être concentré dans ses pensées pour ne pas avoir sentit sa pression spirituelle, ni même l’avoir entendu. Le noble regardait Hanabi qui était par terre. Il n’allait pas lui tendre la main, non... Parce qu’il savait qu’elle lui en voudrait vraiment au point qu’elle refuserait de se faire aider par la personne qui l’avait vraiment blessée voire manqué de la tuer réellement. Puis elle pouvait se lever tout seule, même si cela ne plaisait pas vraiment au capitaine Kuchiki de la laisser faire, mais bon... Comme elle lui en voulait vraiment, il n’y devait rien faire et ne rien dire... Peut-être qu’elle ne l’avait pas appelé en fait. Enfin qui savait ? La réponse était simple, c’était seule la capitaine de la neuvième division qui le savait vraiment. Byakuya s’agenouilla sans rien dire pour rassembler les feuilles qui étaient tombées sous le choc de la bousculade de Hanabi - sans vouloir rejeter la faute sur elle - . Il les prenait d’un coup de main tout en pensant qu’il les triera quand il sera à son bureau et qu’il vérifiera s’ils ne sont pas vraiment en mauvais état. Il ne voulait pas que Ukitake pense qu’il avait négligé les soins de ces feuilles-là. Il les ramassa d’un geste lent, laissant à croire que ce n’était pas vraiment dans ses habitudes. Normalement, le chef de la famille Kuchiki les ramassait vivement et les triait en quelques secondes, mais là ce n’était pas le cas. Byakuya n’osait pas de regarder la personne qu’il avait manqué de tuer - même si c’était vraiment contre son gré - , il regardait tout simplement les feuilles qu’il ramassait. Si Hanabi était là au lieu d’être dans la quatrième division se récupérer des blessures qu’elle avait eu de la part du capitaine Kuchiki et de son zanpakutô, c’était qu’elle était en convalescence chez Ukitake-sempai... Peut-être que c’était ça, peut-être que ce n’était pas ça du tout. Qui sait ? Encore la même réponse écrite un peu plus haut: Hanabi. Après un silence lourd et oppressant, Byakuya adressa enfin la parole à Hanabi d’un ton plutôt monotone et un peu froid.

« Tu es donc en convalescence chez Ukitake-sempai...? »

C’était plutôt une petite question afin de pouvoir mesurer en quelque sorte la façon de répondre de Hanabi à son ami d’enfance. Pour voir à quel point elle lui en voulait malgré qu’il sait qu’elle lui en voulait vraiment beaucoup....

" Dix minutes de plus et elle serait morte ". Voila le constat qu'avait fait Isane après avoir appliqué les premiers soins a la "jeune" malade. La demoiselle avait perdu beaucoup de sang, si l'attente de soin avait été plus grande elle serait morte par une hémorragie. Enfin, elle n'en savait rien, Hanabi n'avait que les rapports pour se tenir au courant de ce qui s'était passé depuis qu'elle était dans les vapes. Quand elle avait ouvert l’œil, la belle Capitaine s’était retrouvé dans une chambre privée de la Quatrième Division, celle chargé des soins médicaux. Elle savait l’état de ses blessures, ou plutôt de ses bandages ... Son œil était caché derriere un bandage, surement les blessures étaient trop importantes pour que Isane puisse le soigner en totalité, Unohana-Taisho aurait pu mais ce genre de domaine de soin n’était pas a la portée d'un Lieutenant. Son bras gauche était entouré de bandelettes, elle se souvenait avec passer un mauvais moment dans les "bras" de Senbonsakura. Et surement avait-elle quelques cotes de cassés a sentir son buste compressé par les tissus fins et blanchâtres. Takahashi mit un moment avant de tout comprendre et pouvoir bouger, elle avait du mettre une bonne heure pour rassembler ses forces et s'assoir sur le lit, arrivant a son pied pour attraper le dossier médical. Une fois en main, la jeune femme retourna s'allonger pour le lire. Il donnait tous les détails de sa santé mais aussi les visites qu'elle avait reçu. Elle lisait que, en effet, Isane n'avait pas su soigner totalement son œil. Apparemment, elle avait eu des complications dans les soins a cause de sa maladie. Il semblerait qu'elle soit tombé en période de "crise", c'est pour ça qu'elle avait frôlé l'hémorragie ? On pouvait dire que cela tombait toujours mal ... Quel plaie ... La demoiselle tourna la page pour voir les visites : Abarai Renji, Ukitake Juushiro, Kyoraku Shunsui, Hisagi Shuuhei. Son Lieutenant était venu la voir ? Étrange, ils ne s’étaient encore jamais rencontré. En effet, a peine avait-elle été promu qu'elle avait été aussitôt envoyé en mission sans passer par sa division. Alors Hanabi était plutôt surprise que son Lieutenant "Inconnu" soit passé la voir ... Encore plus quand elle ne voyait pas le nom de Byakuya sur la liste. Son meilleur ami n'avait même pas mit un orteil ici alors qu'un inconnu si. Il y avait de quoi se poser des questions.

Mais elle était surtout en colère ... Et triste. Un mélange des deux qui n'était pas très beau a voir ... La jeune femme balança le dossier a travers la pièce, les feuilles s’éparpillèrent partout par terre et elle resta dans son lit, la mâchoire serrée pour contenir son excès de colère. Pourquoi il n’était pas venu ? Manque d’intérêt surement ... Elle était belle leur amitié ... " Ensemble jusqu’à la fin, quoiqu'il arrive ... Mes fesses ouais ... ". Alors qu'elle allait se lever de son lit, Isane entra et remarqua le bazars, mais aussi que sa patiente s’était levé. La folle ! Isane accourut la remit sur le lit en la grondant qu'elle ne devait pas se lever sinon elle allait ouvrir de nouveau ses blessures, mais cette "menace" ne semblait pas atteindre la Capitaine qui se releva quand même pour s'assoir. Mais la Lieutenant de la Quatrième Division n’était pas d'accord, elle lui injecta une dose de morphine pour qu'elle se rendort et se tienne enfin tranquille, punaise ... Qu'est ce qu'elle était chiante cette Vice-Capitaine quand elle voulait ...

La demoiselle retomba donc dans le sommeil, un peu forcé, elle allait devoir rester la jusqu’à la guérison totale de ses blessures. Mais elle ne le souhaitait pas, n'aimant pas tellement les hôpitaux, Hanabi s'arrangeait toujours pour rentrer chez elle avant l'heure. Enfin ... Chez Ukitake plutôt comme ils vivaient ensembles depuis maintenant cent années. Connu pour être un homme sage et raisonnable, on accordait toujours cette requête a Hanabi, sachant que le Capitaine de la Treizième Division prendrait soin d'elle comme il se doit. Lui-même connaissait le poids de la maladie, il était comme elle sur ce point et la jeune femme s'attardait a le chouchouter quand il était cloué au lit. Elle avait toujours été ainsi avec ses proches : Une amie bienveillante qui veillait aux soins de ses amis. La demoiselle aux Zampakuto doubles demanderait alors a faire sa convalescence chez elle, elle savait qu'on lui dirait oui, de toute façon ils n'avaient pas le choix sinon s'est elle qui prendrait la fuite. Takahashi était du genre très têtue et quand elle n'avait pas ce qu'elle voulait, elle prenait la liberté de le prendre elle-même. Dans son sommeil la demoiselle partait dans les méandres de ses souvenirs, ceux du combat qui l'avait amené dans ce lit d’hôpital. De mauvais souvenir ... Si les deux autres Taishos l'avaient écoutés, jamais ils n'auraient eut a se battre contre cette folle-furieuse d'Arrancar de mes deux ! Elle en voulait aussi bien a l'un comme a l'autre pour avoir fait la sourde-oreille ! Mais encore plus au Kuchiki ... Comment ne pas lui en vouloir alors qu'elle portait sur son corps les traces de sa lame ? Une lame qui avait faillit lui couter un œil ! Bien qu'ils lui avaient causés beaucoup de problèmes, Hanabi tenait a ses étranges prunelles, elle ne pouvait pas se permettre d'être borgne ! A coup sur, ce genre de blessure lui ouvrirait une place d'honneur au sein de la Onzième Division, celle de Kenpachi et accessoirement celle ou son père était avant de mourir par l'épée. Elle ne voulait pas finir comme lui, elle ne l'aimait pas, elle ne voulait pas qu'on la compare a lui, qu'on lui dise qu'elle avait son talent d'épéiste. Hanabi voulait se distinguer de cet homme ... Aujourd'hui elle tirait plus sur la réputation de sa mère ! Une femme aussi brillante que belle.

Takahashi ne sut pendant combien de temps elle avait dormi, pendant son sommeil Ukitake était venu la voir et avait demandé a Isane s'il voulait la ramener a la maison. La Lieutenant accepta et le noble rentra dans sa demeure avec la petite rose dans ses bras. Elle ne rendit compte que lorsque qu'elle se réveilla, dans sa chambre ... Elle dut prendre cinq longues minutes pour se rendre compte qu'elle était rentré chez Ukitake, surement était-ce lui qui avait demandé son transfert ... Qu'est ce qu'il était attentionné ... La jeune femme ne put s’empêcher d'afficher un sourire et de se blottir dans sa couette pour retourner au sommeil, maintenant a l'aise dans une demeure qu'elle connaissait comme sa poche. Les jours qui suivaient, la demoiselle recevait la visite d'un membre de la Quatrième Division pour s'assurer de ses soins, le changement de ses bandages et le suivit de ses blessures. Des choses que Ukitake ne pouvait pas faire, ou ne savait pas faire. Aussi par pudeur, il n'allait pas venir changer les bandages de sa "fille". Hanabi voyait les choses ainsi, avec ce medecin inconnu, elle ne craignait pas tellement de chose, juste son incompétence ! Elle-même medecin, elle savait quand on travaille était propre ou non, elle ne se retenait pas non plus pour souligner les erreurs des incapables ... Quand les soins venaient a concerner son œil, la Capitaine rechignait un peu a se faire tripoter la paupière ! C'etait encore douloureux ... Mais elle était sur la bonne voie de la guérison ! Elle ne portait plus de lourd bandage mais un simple cache-oeil noir qu'elle nouait a l’arrière de sa tête. Pour son bras, le manque de mouvement avait fini par se scléroser, ses muscles commençaient a devenir feignants et le mouvement des os de son bras lui étaient douloureux. Rien de jolie en sommes ... Surement allait-elle avoir du mal a se battre de nouveau avec aisance avec ce bras, le temps qu'elle s'entraine pour retrouver toute sa mobilité.

Midi, le sommeil était bien loin maintenant ! La jeune femme avait été réveillé par les bruits monstres de son estomac ! La faim la tiraillé ! Et personne la servir sans qu'elle ai a se lever ! Ukitake était partit manger un monstre avec Kyoraku-san. En gros, elle allait devoir se lever pour manger. Hanabi dut mettre dix minutes a s'assoir dans son lit ! Aussi bien parce qu'elle avait la flemme que le fait de bouger ne lui était pas agréable. Une fois debout, la jeune Capitaine se saisit d'un kimono blanc qui tenait par là, elle l'enfila, non sans mal, et surtout de sa chambre, se plaignant un instant de la lumière qui agressait son œil valide. La jeune femme traversa le porche, qui donnait sur le jardin, a pieds nues, sans un bruit, marchant doucement pour ne pas brusquer ses muscles quelques peu atrophiés par le manque d'effort physique. En arrivant au salon, la petite demoiselle vit un homme de dos, elle n'eut besoin de voir le symbole sur son Haori pour savoir qui il était. La demoiselle fronça les sourcils, qu'est ce qu'il faisait la ?! Il était la pour elle ?... Lui rendre enfin visite ?... Takahashi sentit une petite joie l'animer, mais elle retomba bien vite en voyant le dossier qu'il avait dans la main. Il était la pour le boulot ?... Fausse joie ... D'accord, rentre chez toi Byakuya ...

Le Noble se retourna d'un coup et percuta Hanabi de plein fouet. Elle tomba sur les fesses avec un : Aie! Et fut ensevelit par des feuilles de rapports. Elle les vira d'un coup de main, mécontente aussi bien parce qu'il était un .. Goujat fini que pour les douleur qu'elle avait ! Le Capitaine Kuchiki s'agenouilla prés d'Hanabi sans lui prêter un regard, même pas il ne lui proposait son aide, il se contentait juste de ramasser les feuilles. Hanabi grinça les dents et se redressa avec un peu de mal. Après un grand moment de silence et zéro regard, le Kuchiki demanda sur un ton plutôt froid si elle était en convalescence ici. La jeune femme tapota son kimono pour lui redonner sa forme et répondit sur un ton assez ... Glacial ce qui ne lui ressemblait pas du tout.

« Non je viens ici pour jouer aux fléchettes. »

La jeune femme le fusilla du regard et le contourna lentement pour partir a la cuisine qui été juste a coté du salon. Elle ajouta, le dos tourné " Et puis si tu avais pris la peine de prendre des nouvelles, tu aurais su. Rentre chez toi Kuchiki. ". Aussi la première fois qu'elle l'appelait par son nom. Etait-il bête ? Après 100 ans il ne savait toujours pas qu'elle vivait ici avec Ukitake ? Tch ... Il était tellement grand l’intérêt qu'il devait lui porter pour ne pas connaitre ce détail ... La jeune femme partit donc a la cuisine, elle tira la porte sans un bruit pour entrer dans la pièce. Elle partit vers le frigo, l'ouvrit, mais il était vide. Gênant .... Il ne restait qu'un sushi au sésame et au concombre ainsi qu'un yaourt aux feuilles de thé. Décidément, le thé était l’ingrédient primaire dans les plats de cette famille ! Elle referma la frigidaire et traversa la pièce en embarquant une chaise, elle la plaça contre le meuble et grimpa dessus avec un peu de mal pour atteindre les placards du haut. Être petite avait des avantages mais ... C'etait franchement pas pratique ... Elle fouilla le fond du placard pour voir tous les choix alimentaires qui s'offraient a elle ... Pocky, Dango, Mochi. Son oeil se mit a briller en voyant ... Des Yakitori ! " Génial il en reste un paquet ! ". Elle prit le paquet de brochette de poulet et sauta de la chaise pour ouvrir le gaz et entamer la cuisine. Hanabi était une carnassière digne de ce nom ! Même si elle était une petite demoiselle toute maigre, elle mangeait énormément, aussi elle savait que quatre brochette de poulet n'allaient pas suffire a son estomac ! La ou beaucoup n'aurait plus faim, il fallait trois fois cette quantité a Hanabi pour qu'elle ne puisse plus entendre son ventre grogner ... Par chance pour Ukitake et elle-même, elle était une très bonne cuisinière ! La demoiselle ouvrit un tiroir pour en sortir une fourchette et un couteau Elle tourna la tête vers Byakuya sans poser les couverts, elle était presque menaçante avec ce couteau a la main ...

« Tu sais ce qui m'a fait le plus mal ?.. Pas les coups que j'ai reçu ... C'est que même pas une fois tu es venu me voir, ou même t'excuser ... Je me demande vraiment ce que vaut notre amitié a tes yeux ... Pas grand chose surement. »

Bon ok. Ce n’était pas la bonne question que Byakuya avait posé, il aurait dû faire mieux que cela. Il aurait dû faire un effort pour trouver une bonne question. Parce que là, après avoir demandé à Hanabi si elle était en convalescence chez Ukitake... Celle-ci devrait sans doute penser qu’il ne le savait pas et que ce serait bien logique qu’elle soit chez Ukitake pour récupérer un peu ses forces et de se remettre de ses blessures que le capitaine Kuchiki avait infligé avec Senbonzakura à la dernière mission. Elle devait sans doute aussi penser qu’il n’avait pas retenu ce détail tellement il ne semblait pas être très important pour Byakuya. Pourtant, il le savait. Il savait qu’Hanabi vivait chez Ukitake. Il ne savait tout simplement pas qu’elle était déjà et il ne s’attendait pas vraiment à la revoir une semaine plus tard après la mission. Elle avait visiblement déjà repris conscience quelques jours avant. Il lui suffisait qu’il se retourne d’un coup et qu’il la bouscule sans le faire vraiment exprès, sans le vouloir non plus. En plus, elle était par terre avec ses blessures qu’elle ne s’était peut-être pas encore remise, elle devait avoir mal... Son ‘’ Aie ‘’ le prouvait. La jeune fille aux cheveux roses allait galèrer pour se relever. Là aussi, Byakuya aurait dû au lieu de s’agenouiller pour ramasser les feuilles qui s’étaient éparpillées de lui tendre la main afin de l’aider à la relever. Même s’il pensait qu’elle allait le refuser. Le noble n’avait pas osé de la regarder, surtout avec le cache-oeil qu’elle portait...

Cependant, le capitaine Kuchiki avait sans doute peut-être raison de ne pas lui avoir proposé de l’aider à la relever vu la réponse de Hanabi qu’avait faite était plutôt basé sur un ton assez glacial. Ce qui n’étonnait pas vraiment le noble après tout ce qui s’était passé depuis une semaine, mais quand même, il ne pouvait pas s’empêcher de penser que cela ne ressemblait pas vraiment à la jeune fille qu’il avait connu enfant. Elle lui avait tout simplement répondu qu’elle était venue jouer aux fléchettes. Une façon de ne pas répondre directement à la question de Byakuya, surtout cela laissait sous-entendre que normalement il devait le savoir et qu’il n’avait pas à reposer cette question s’il connaissant déjà la réponse. Puis la nouvelle capitaine de la neuvième division ajouta que s’il avait vraiment pris la peine de prendre des nouvelles, il aurait su. La chose qui étonna le chef de la famille Kuchiki c’était qu’Hanabi l’avait appelé par son nom pour la première fois de sa vie. C’était aussi la première fois que d’un coup, cela mettait mal à l’aise Byakuya qui n’eut qu’une idée: partir et rentrer chez lui, sans être repassé à la treizième avec ce fichu dossier qui l’avait amené là. Il aurait dû le laisser à la treizième et retournerait à sa division assurer ses fonctions. S’il avait ça, il n’aurait pas vu Hanabi et il n’y aurait pas eu cette ambiance malsaine et silencieuse. Cela laissait sous-entendre en lisant ces lignes-là que le membre de la famille Kuchiki n’avait pas vraiment envie de revoir son amie d’enfance. Même pas lui rendre visite pour lui dire bonjour, même pas pour demander à Ukitake de transmettre un petit cadeau de sa part. Non, au lieu de faire ces genres de choses que les personnes avaient pour habitudes de faire cela pour s’excuser, Byakuya s’était contenté d’ignorer cela en faisant comme si Hanabi n’était pas blessée par sa faute et qu’elle n’était pas à l'hôpital. Cela avait étonné son lieutenant quand il avait appris que le noble n’était même pas venu une fois pour aller la voir et qu’il n’en avait jamais eu l’intention. Personne ne savait quelles étaient ses réelles raisons à cela. Le capitaine Kuchiki les avait gardés au fond de lui et que peut-être cela le rongeait à petit feu. Certaines personnes proches de Byakuya avaient essayé d’en parler, mais il n’avait rien dit. Il était plutôt silencieux comme un marbre. Comme s’il avait décidé depuis tout le début de ne pas en parler du tout et de fermer en quelque sortes les yeux ou faire mine de ne pas avoir entendu ce qui a été dit sur l’événement quand les gens qui étaient autour de lui en parlaient dans le but de peut-être faire parler le noble. Ce que nous savons vraiment sur Byakuya, c’était qu’il n’était pas du tout doué en ce qui concernait sur les matières des femmes. Il ne savait pas vraiment bien s’excuser, il ne savait pas comment les parler sans les faire vexer. Il ne savait pas vraiment non plus ce qui les leurs ferait plaisir... Surtout il ne savait pas très bien choisir les questions à poser. Donc on pouvait dire que celle qu’il avait précédemment posé sous un ton froid et monotone n’était pas réussite du tout. Donc c’était raté à nouveau pour le capitaine Kuchiki. En plus avec cette ambiance qui avait à peine régné, on aurait dit qu’il y avait une grosse tempête de neige qui émanait des deux amis et cela ne mettrait même pas à l’aise aux personnes qui seraient dans la même pièce qu’eux, ce qui n’était pas le cas heureusement. En même temps Byakuya pensait que c’était mieux ainsi, qu’il fallait régler ce problème qu’il y avait entre eux deux, parce qu’à force de continuer comme cela... Ils n’allaient jamais y arriver...

Hanabi s’était relevée et était partie dans la cuisine. Elle ouvrit la porte silencieusement et puis plus rien. Le capitaine Kuchiki avait deux options du coup: la première était de partir profitant de l’absence de Hanabi, la seconde était de rester là, à la même place. Visiblement le noble avait choisit la seconde option, il semblait vraiment vouloir savoir pourquoi elle lui faisait la tête. Même s’il savait de quoi il s’agissait, il voulait que ce soit Hanabi qui le confirme. Pourquoi ne pas être venu la voir ? Byakuya ne voulait pas aller à la quatrième division voir quelques shinigamis le regarder comme s’il était la personne qui avait impunément manqué de tuer son amie d’enfance. La seconde raison, c’était qu’il était au courant que la capitaine de la neuvième division était inconsciente par Renji et Ukitake... Et qu’il ne voulait pas entrer dans la chambre de Hanabi rien que pour la voir et attendre qu’elle se réveille. Non, il n’aurait pas aimé de la voir avec les bandages, sans vie. C’était une chose que Byakuya préférait éviter, parce qu’en fin de compte, il finirait par se demander s’il aurait dû faire ceci, s’il aurait dû faire cela. Mais ce qui est fait a été fait, c’était comme ça. On ne pouvait pas remonter le temps, si c’était possible... La seule chose qu’il ferait c’était de revenir au moment où il avait senti le parfum doux d’orange afin de s’empêcher de le sentir. Comme ça, Hanabi ne serait pas blessée, Byakuya n’aurait pas fait un cauchemar cette nuit ce qui l’avait empêché de dormir.

Rien qu’en entendant un ‘’ génial il en reste un paquet’’, le noble sortit de ses pensées pour porter son regard vers la porte de la cuisine, il sentit légèrement une odeur de la cuisine. Hanabi faisait donc la cuisine... Il était midi donc ce n’était pas étonnant que cette voleuse de dango ait faim à cette heure-là. Elle mangeait toujours, jusqu’à que son ventre ne grogne plus. Byakuya se rappelait de cela comme si c’était hier, la jeune fille aux yeux vairons avait toujours son ventre qui grognait. Il s’était même demandé s’il y avait des Aliens qui vivaient dans l’estomac, cette idée lui donnait des frissons à l’époque. Mais là, à la situation actuelle, le capitaine Kuchiki avait pris l’habitude d’entendre cela et il n’évoquait plus ‘’les habitants qui vivaient en harmonie dans l’estomac de Hanabi’’. Le noble se dirigea vers la cuisine pour aller la voir. Il restait tout simplement à côté de la porte de la cuisine, ne faisant pas un pas de plus. Il avait ses pieds qui n’avaient pas dépassés la frontière du salon de la cuisine. La jeune fille aux yeux vairons sortit après avoir ouvert un tiroir une fourchette et un couteau. Suffisait qu’elle regarde enfin le capitaine Kuchiki et elle était assez... Dangereuse avec son couteau à la main. Surtout quand elle ne l’avait pas du tout posé sur la table - chose que le noble aimerait bien qu’elle le fasse par pur sécurité - . Elle lui parla enfin, sans que Byakuya ait besoin de lui poser une autre question ou de parler. Hanabi lui disait ce qui lui avait fait vraiment le plus mal excepté les coups qu’elle avait reçu et qu’elle les mettait de côté, c’était le fait d’accepter que son ami d’enfance ne lui ait pas rendu visite une seule fois et qu’il ne s’était même pas excusé. Ce qui eut pour effet de faire froncer les sourcils au concerné. Mais cela ne s’arrêtait pas là. Elle se demanda vraiment ce que valait leurs amitiés aux yeux de Byakuya en ajoutant la réponse à laquelle elle pensait: ‘’ pas grand chose sûrement’’. Après silence total venant de Byakuya. Il ne disait rien, ne bougeait plus, ne sourcillait plus. Non, il n’en fit rien. Juste qu’il la regardait, les sourcils froncés comme s’il était irrité...

Le capitaine Kuchiki ne sentait pas que dans ses paroles qui tardaient à sortir de sa bouche, il allait peut-être être blessant. Rien qu’en ayant entendu ce qu’avait dit l’ancienne troisième siège, Byakuya avait plein de choses à dire en vrac. Comme si la glace du silence qui était en lui s’était brisée. Mais il put se contrôler, il ne répondit pas tout de suite. En même temps, il n’avait pas besoin de prendre son temps pour construire ses phrases.

« ... Quel est l’intérêt que je vienne te rendre visite alors que tu n’étais même pas consciente ? Que je te vois dans l’état où tu es et que je ne fais que contempler les dégâts que je t’ai fait subir en attendant que tu te réveilles ?»

Il regardait Hanabi, avec un regard impassible et neutre. On ne pouvait pas deviner par le regard, mais par le ton et sa façon de s’exprimer montrait bien que Byakuya s’en voulait assez comme ça. Il ne voulait pas la blesser depuis tout le début, mais pourtant il l’avait fait. On ne pouvait pas revenir en arrière pour tout réparer cela... En même temps, c’était comme s’il tournait le dos à Hanabi, à ce qu’il lui avait fait. D’ailleurs, ce n’était pas le noble qui l’avait blessé, mais l’arrancar numéro quinze qui avait pris le contrôle de ses mouvements pour la tuer qui avait voulu l’exterminer. Puis s’excuser... Mais de quoi ? Qu’avait-il vraiment fait ? S’excuser pour ne pas lui avoir rendu visite ? De l’avoir mit dans cet état-là ? En plus, s’excuser n’était pas trop son genre. Il n’aimait pas s’excuser, surtout dans une chose qu’il n’avait rien fait - selon lui - . Il resta toujours à la même place, il plissa ses yeux rien qu’en y pensant qu’il fallait s’excuser.

« En quoi dois-je vraiment m’excuser ? De ne pas être venu te rendre visite ? Ne t’avoir mis dans cet état-là ? De t’avoir manqué te tuer ? ...... Puis, m’excuser pour la mission... Non, je ne vois pas l’intérêt...»

Là, Byakuya avait fermé ses yeux. Il osait de refuser de s’excuser. En plus Hanabi devait forcément le savoir puisqu’elle le connaissait qu’il ne s’excuserait pas d’une chose qu’il n’avait pas faite lui-même. Quand il y pensait, était-ce s’excuser pour ne pas l’avoir écoutée le jour de la mission qui était en réalité un piège ? De toute façon, quoique ce que ce soit, Byakuya ne s’excuserait pas. En ouvrant ses yeux, son regard était rivé sur les Yakitori. Il compta qu’il y avait cinq brochettes et c’était énorme. Lui-même n’arriverait pas à manger tout cela ! Hanabi était une ogresse, donc ce n’était pas étonnant qu’elle mangeait un peu plus malgré qu’elle était maigre. On dirait qu’elle en avait pris un paquet. Le capitaine Kuchiki porta son regard sur la jeune fille aux cheveux roses ensuite. Et après un long silence, il lui répondit enfin à la question qu’elle avait posée au sujet de l’amitié qu’il portait sur elle. Son ton était particulièrement différent et nouveau.

« ... À toi de voir et de penser comme tu veux sur ma façon de voir ce que représente notre amitié. Mais penser qu’elle ne me vaut pas grand chose... »

Il ne put finir sa phrase, mais on pouvait comprendre que cela l’avait fait réagir. Discrètement et sans se rendre compte, Byakuya froissait un peu plus les feuilles qui étaient tenues par sa main qui les serrait. Comme si cela ne lui plaisait pas du tout. Enfin, il fallait s’attendre à tout... Hanabi était capable de toucher là où cela faisait mal, elle l’avait juste ‘’ titillé’’ . Il détourna le regard vers les placards et essaya de continuer ce qu’il n’avait pas pu finir. En même temps, il n’arrivait pas vraiment à lui dire qu’il tenait à elle. Non, il n’oserait pas de le lui dire... Que devait-il dire du coup ? Même pas un mot ne lui sortait de la bouche. C’étaient comme s’ils étaient coincés et qu’ils étaient destinés à ne pas être dit. Visiblement... Il aurait dû partir quand il le pouvait, il n’aurait pas dû la rejoindre dans la cuisine. Il n’aurait pas dû faire ceci, il n’aurait pas dû faire cela... La seule chose qu’il pouvait faire, c’était de se retourner pour la laisser seule et de rentrer, mais il ne le faisait pas. Byakuya ferma ses yeux et n’ajoutait pas un mot de plus, les feuilles du dossier qui se froissaient encore plus. C’était la première fois depuis des longues années qu’il s’en voulait pour une chose et cela énervait un peu le capitaine Kuchiki...

Byakuya avait toujours eut une place particulière dans le cœur de la petite Hanabi, il avait été son premier, et seul, ami. Et ce n’était pas a négliger ! Quand ils étaient petits, les deux enfants s’avéraient inséparables même s'ils passaient leur temps a se disputer sur les jeux qu'ils allaient faire, ils finissaient toujours par faire un mauvais coup ensembles ! Ou se cacher derriere un buisson pour espionner les grandes personnes ! De plus, il serait son futur mari ! Car oui, la petite rose lui avait toujours dit que plus tard, elle se marierait avec lui. Des paroles d'enfants ... Et rien ne s’était passé comment elle l'avait voulu ... Mais elle ne contrôlait pas le Destin et ce dernier en avait décidé autrement que sa volonté. Malgré tout ce qui avait pu se passer dans leur vie, Hanabi était tombée amoureuse de lui et depuis cette "période" elle n'avait jamais cessé de l'aimer. Ca avait été très ... Difficile pour elle de supporter ses sentiments aussi longtemps sans rien dire ni craquer. Enfin ... Si elle avait craqué, ou plutôt fondu en larmes quand elle avait apprit pour son mariage. Vilaine destinée ... Elle avait joué de très mauvais tours a la demoiselle ! Et ça, le Kuchiki ne s'en était jamais rendu compte. Comme c’était triste ... La petite Shinigami était venu a se dire qu'elle ne devait le considérer que comme un ami, rien de plus, qu'elle n'aurait rien d'autre que cela. S'y était-elle cantonné ? Dur a dire ... Elle ne savait plus tellement depuis qu'ils s'étaient accidentellement "embrassés" dans son bureau. Même si aujourd'hui elle lui en voulait beaucoup, elle savait qu'elle finirait par lui pardonner ses erreurs et ses paroles aussi blessantes soit-elle ... Hanabi, trop gentille ? Surement oui ... Du moins avec lui ...

Allait-elle lui pardonner cette fois-ci ? Très certainement ... Takahashi n'aimait pas être fâché avec Byakuya, ca rendait la situation très gênante et ils finissaient tous les deux mal a l'aise. En plus ... Comme il avait un réel problème avec "Je suis désolé", le premier pas du pardon était toujours fait par la demoiselle, si ce n’était pas le cas surement leur relation serait en miette depuis belle lurette ... Se rendit-il compte qu'il avait de la chance d'avoir une fille aussi gentille auprès de lui ? Peut-être pas ... Quel goujat ... Vraiment, il n'y connaissait vraiment rien en matière de femme ! La norme voulait qu'il vienne avec un petit cadeau d'excuser ! Une petite peluche tout choute ou un truc a la con, et bien non !! Lui faisait tout le contraire !! Il n’était vraiment pas commun cet homme ... Parfois, Hanabi avait bien envie de lui mettre un coup de Mr. Popcorn pour lui remettre les idées en place !! Lui dire : Non c'est pas comme ça qu'il faut faire, mais comme ça ! D'ailleurs en parlant de son Onigiri géant ... Ce dernier était resté dans le bureau de Byakuya depuis qu'ils étaient partit en mission, elle avait eu beaucoup de mal a dormir sans et ... Et son humeur du moment l’empêchait d'aller a la Sixième Division pour réclamer son bien, sa condition physique aussi l'en empêchait.

Après avoir dit au Noble ce qu'elle avait sur le cœur, ce dernier semblait irrité par tout cela. Et bien tant pis ! S'il fallait le vexer pour le faire réagir, Hanabi le ferait ! Mais pour le moment, elle se concentrait surtout sur son plat. Elle tourna le dos a Byakuya en posant les couverts sur l’évier et fouilla les placards du bas pour surtout les ingrédients nécessaires a sa cuisine. La demoiselle regarda parmi les petites fioles et pots d’épice. En même temps qu'elle sortait les petites pots elle annonçait les ingrédients : Sauce de Soja ... Mirin - Qui était du saké très doux essentiellement utilisé pour la cuisine-. Elle sortit une coupe de saké qu'elle prenait aussi pour cuisiner. Autre porte de placard, la demoiselle en sortit une brique de sucre et une petite fiole de graines de sésames dorés. Alors qu'elle sortait un petit saladier en verre, le Noble lui répondit enfin, il disait qu'il ne voyait pas l’intérêt a venir la voir alors qu'elle était même pas consciente. Qu'il ne voulait pas rester planté auprès d'elle a contempler les blessures qu'il lui avait fait. A ses mots, la demoiselle leva les yeux de son saladier pour le poser sur lui. Elle commençait a ressentir sa culpabilité. A vrai dire, Hanabi n'en avait pas douter, elle avait juste besoin de l'entendre ... Mais elle ne lui répondit pas pour autant ! La demoiselle mélange ses ingrédients dans son plat pour en faire une marinade, elle mélangea le tout pour obtenir une substance homogène dans lequel elle versa le sucre. En même temps qu'elle faisait la cuisine, ses pensées se poussaient dans sa tête, il s'en voulait donc ? Bizarrement, cette pensée lui faisait chaud au cœur et elle ne put retenir un petit sourire discret. Sa colère commençait a se calmer, la belle demoiselle ne restait jamais fâchée bien longtemps ...

Vient le sujet "Je suis désolé" ... Il rechignait a s'excuser, si peu étonnant ... Il ne savait même pas de quoi il devait s'excuser ! De ne pas être venu la voir ? Ou de l'avoir mise dans un sale état ? D'avoir manqué de la tuer ?... Encore une fois, Takahashi quitta sa recette des yeux pour le fixer. A chaque fois qu'il parlait de cet "accident" il semblait un peu plus ... Maladroit ? Torturé peut être ? Même s'il affichait cette expression impassible, Hanabi savait qu'il n'était pas ainsi ! Qu'il n'était pas cet homme froid et insensible. La demoiselle soupira quand il ferma les paupières, elle prit ses brochettes du bout des doigts et les immergea dans sa préparation, semblant un peu distraite ... Elle jeta un petit regard a Byakuya, il semblait un peu : Différent. A coup sur, les mots de la demoiselle l'avaient touchés ! Après tout elle avait remit en doute une amitié de cent ans. La demoiselle prit ses brochettes imbibées de sauces et les mit sur la casserole, elle prit la fourchette dans sa main et joua avec alors qu'elle fit enfin face au Noble. Elle l'observa sans un bruit, il venait de poser les yeux sur elle qui ne faisait que le soutenir sans un son. Elle soupira de façon inaudible en passant sa main sur son visage, il était terrible ce Capitaine ... Il sous-entendait que sa mise en doute ne lui plaisait pas, qu'elle n'avait pas le droit de penser une telle chose. Il était vexé ? Surement .. Takahashi fit la moue. Elle disait que le vexer serait une bonne façon de lui faire comprendre les choses mais maintenant qu'il l'était, elle s'en voulait plus qu'un autre chose ... Le Kuchiki venait de serrer le poing sur les feuilles qu'il avait a la main. La belle demoiselle s’avança vers lui et lui prit les feuilles des mains, elle les posa sur un meuble de cuisine pour qu'il ne les abime pas d'avantage. Elle se planta juste devant lui, a un mètre de distance, les bras croisés, le regard grave et stricte.

« T'es vraiment ... Un goujat fini ... Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de toi mon pauvre garçon ... »

Elle soupira bruyamment et plissa les yeux en faisant un pas vers lui, les bras décroisés, la demoiselle posa les dents de la fourchette sur le torse de Byakuya en le tapotant, elle semblait le menacer de ce micro-trident, comme si elle l'accusait d'être un vilain goujat sans tact ni délicatesse ... Puis le calme après la tempête ! Son regard vairon venait de s'attendrir. La petite demoiselle était enfin calmée ! Elle savait surtout que si elle ne le faisait pas se n’était pas lui qui allait chercher a la calmer, puis que la situation s'envenimerait encore plus - ce qu'elle ne souhaitait pas-. Alors, la demoiselle étouffait un peu son caractère pour le satisfaire. Une chose qui ne lui plaisait pas tellement ! Elle aurait pu lui crier dessus jusqu’à ne plus avoir de voix ! Hanabi la furie ! Lui lancer des assiettes et casseroles a la tête mais non ... La jeune femme avait fait appel aux forces sur-naturelles pour prendre sur elle, contenir tout ça et reprendre sa gentillesse naturelle. Tch, qu'est ce qu'elle ne ferait pas pour lui ?... La jeune Capitaine convalescente ferma les yeux en afficha un petit sourire, le signe de la paix. Elle venait de brandir le drapeau blanc au dessus de sa tête. Sans ouvrir les yeux, elle lui murmura d'une voix douce.

« Aimer s'est savoir pardonner .. -Soupire et ouvre les yeux-. Je ne t'en veux plus ! M'enfin ... Je ne sais toujours pas ce que je suis pour toi .. Une grosse chieuse que tu dois supporter ou une amie proche a qui tu tiens ... Mais bon, je ne vais pas te forcer a dire ce que tu ne penses pas. »

La jeune femme baissa de la tête et ferme l’œil, elle était tout de même troublé ... Troublée de ne pas savoir la nature des sentiments de Byakuya, il ne disait rien ni ne faisait rien pour prouver qu'il tenait a elle. La petite Takahashi n’était pas encore devin .. Peut-être dans 100 ou 200 ans mais la non. Même si elle ne connaissait mieux que personne, elle ne pouvait lire ceci. Hanabi avait besoin d'un mot, d'un geste pour s'en rendre compte. Mais ... Vue la "timidité" et retenue de Byakuya, elle n'aurait un geste ou parole affectif que lorsque que le ciel sera vert et les océans en caramels ... Autrement dit ... Jamais.

Les feuilles qui se froissaient... C’était sûr qu’à ce rythme, Byakuya serait bon à refaire ces rapports-là pour les rendre en bon état. Sinon Ukitake en poserait des questions quand il les aura sous la main. Les feuilles qui étaient rendues toutes froissées étaient toujours de mauvais augures et on pouvait se demander s’il s’était passé quelque chose pour que ces rapports soient dans ces états-là. C’était pour cela que le jeune Kuchiki avait pensé qu’il les referait pour éviter que le capitaine de la treizième division en pose des questions. Que lui dirait-il s’il avait vu Hanabi et qu’il l’avait bousculé sans le vouloir vraiment. Derrière le regard et le visage impassible, vide d’expression du noble, cachait une petite colère pour qu’Hanabi doute de l’amitié qui était vieille de plus de cent ans. Cela ne lui plaisait pas à vrai dire. Si c’était à cause de ses attaques qu’il avait fait subir à Hanabi, si c’était à cause par le fait qu’il n’était pas venu pour lui rendre visite, ou s’il n’avait pas pris la peine de prendre des nouvelles... Quoique... Byakuya en avait déjà demandé à Renji et à Ukitake. On pouvait donc s'apercevoir qu’il était soucieux malgré son impassibilité. Comme si Byakuya s’en voulait de tout ce qu’il avait fait à Hanabi, même s’il ne le montrait pas, il s’en voulait malgré tout et cela le rongeait petit-à-petit. Il pouvait même se sentir idiot d’avoir rechigné à s’excuser, peut-être qu’il aurait dû le faire pour une fois. Mais finalement il ne l’avait pas fait, non... Le capitaine Kuchiki avait juste dit qu’il ne voyait pas l’intérêt de s’excuser. Il aurait dû oui... Mais bon, ce qui était fait a été fait et on ne pouvait point revenir en arrière pour ‘‘corriger’’ cela. En même temps, Hanabi devait très bien connaître Byakuya, il n’était pas du genre à s’excuser. Elle savait même qu’il ne s’excuserait jamais, même pas pour une faute très grave qu’il pouvait faire tant qu’il la jugeait de l’avoir fait de son gré et qu’il avait pensé que c’était cela qu’il fallait faire. Ce que nous savons, ce n’était pas Byakuya qui ferait le premier pas pour calmer la tension qu’il y avait entre les deux capitaines dans cette pièce. D’ailleurs, il ne l’avait jamais faite et sans doute il ne la ferait jamais. En plus il ne savait pas trop comment s’y prendre, surtout si c’était pour se prendre quelque chose qu’Hanabi lui balancerait... C’était plutôt un non merci de la part du capitaine Kuchiki. On pouvait dire qu’il n’était pas très doué en ce qui concernait de parler aux femmes, surtout il parlait maladroitement à des moments.

Nous revenons aux rapports que Byakuya était en train de les froisser en les serrant d’une main. Il venait à peine de remarquer qu’il ne les avait plus du tout. Non… Quelqu’un le lui avait pris et il ne mit pas longtemps à deviner qui c’était : Hanabi et qui d’autre ? Elle les avait pris en avançant vers le noble et avait mis les feuilles sur la table de la cuisine sans doute parce qu’elle voulait qu’il évite de les abîmer et de les refaire par sa faute. La jeune fille aux cheveux rose se planta juste devant entre un ou deux mètres de distance, elle avait les bras croisés et un regard strict et sévère comme si le capitaine Kuchiki avait fait une bêtise auquel il fallait le gronder et le punir. Hanabi lui disait qu’il était vraiment un goujat fini et se demandait ce qu’elle pouvait faire de lui. Retour à la normale ? Quand Byakuya se faisait traiter de goujat fini, cela annonçait des fois que la colère de Hanabi était retombée. Pourtant il ne s’était pas excusé et n’avait rien dit quoi ce que ce soit pour calmer la jeune fille, enfin c’était du moins ce qu’il pensait. Le soupire bruyant le fit sortir de ses pensées et sentit que quelque chose le tapotait, il avait des bouts pointus. Regardant ce qui le touchait, Byakuya fronça les sourcils en voyant qu’il s’agissait d’une fourchette. Elle le menaçait avec ? Si c’était le cas, ce n’était pas réussit pour pouvoir mettre le Kuchiki hors d’état de se battre. Bon même si elle pouvait l’agresser avec, il savait qu’Hanabi n’oserait pas d’attaquer son propre ami d’enfance. Quand la jeune fille aux cheveux rose n’était pas calme, on était déjà en danger. Byakuya le savait, parce qu’il la connaissait, ce qui voulait dire qu’il connaissait quelques crises de colères de Hanabi. Peut-être qu’il en tremblait encore à ce jour-là au point qu’il n’oserait pas de la remettre en colère. Mais… Il lui arrivait des fois de la mettre hors d’elle, heureusement que c’était rare ! Le noble ne put s’empêcher de rester sur ses gardes malgré tout, il ne savait jamais. Peut-être qu’Hanabi lui disait qu’il était un goujat dans le but de faire baisser sa garde afin qu’elle puisse le frapper de toute ses forces avec quelque chose qui lui viendra en premier. Mais cela n’allait pas être le ca, surtout quand elle venait de lui sourire. Ce qui était un signe de la paix, ce qui rassurait en quelque sorte le noble – comme d’habitude- .

La chose qui surprit le capitaine Kuchiki dans cette journée, c’était qu’Hanabi venait de lui murmurer dans une voix douce qu’Aimer c’était savoir pardonner. Il plissa ses yeux dans le but de chercher à comprendre pourquoi elle avait dit cela. Aimer… C’est savoir pardonner… L’aimait-il donc ? Byakuya avait cru comprendre un moment que la jeune fille qui se tenait devant elle était amoureuse de lui. Pourtant il ne disait rien, ne cherchait pas à l’interrompre dans ses phrases qui lui disait qu’elle ne lui en voulait plus et qu’elle ne savait pas ce qu’elle était pour lui. La réponse était évidente pour le capitaine Kuchiki : il la considérait comme une amie proche malgré qu’elle soit une très grosse chieuse à laquelle il devait la supporter. Quoique… Byakuya n’avait pas vraiment besoin de la supporter, surtout quand il avait l’habitude de se faire embêter par Hanabi. En même temps, si elle l’aimait… Etait-ce la raison qu’elle le pardonnait tout le temps ? Qu’elle restait malgré tout amie avec lui ? Qu’elle le protégeait ? Il n’en savait rien. Il restait silencieux malgré tout, il ne disait point mot. Que devait-il dire du coup ? Derrière son visage impassible et vide d’expression, se cachait un Byakuya troublé. Que devait-il penser aussi ? Rien. C’était ce qui lui venait dans sa tête, un mot : rien. Rien de rien. Son premier geste était de prendre la fourchette qui commençait un peu à l’énerver, à force de tapoter avec. Il commençait à en avoir marre et surtout ce n’était pas très agréable qu’on se fasse en quelque sorte ‘’ menacer’’ par une petite fourchette de rien du tout. Puis il regarda Hanabi en restant silencieux un moment, puis soupira inaudiblement.

« ... Très bien donc, je ne vais pas le dire. »

Etait-ce rien que pour embêter Hanabi ? Etait-ce le retour du sale gosse ? Ou plutôt parce qu’il n’osait pas de le dire vraiment ? Connaissant le noble, il était assez timide et ‘’ coincé’’ pour dire ce genre de chose. Il ne saurait même pas comment répondre adroitement à ‘’ aimer c’est savoir pardonner’’ et à ce qu’il pensait vraiment d’Hanabi, qui pour lui était une personne qui lui était bien assez chère. Si elle n’était pas une personne que Byakuya ne lui ferait pas confiance, qu’il ne serait pas resté encore une minute de plus dans la maison de Ukitake, qu’il ne la respecterait pas en quelque sorte… Elle ne serait jamais devenue une capitaine voire une troisième siège dans sa division...

Hanabi ne savait pas tellement quoi penser de cette rencontre ... Juste qu'une fois de plus elle avait pardonner sans condition ni excuse ... Vraiment la jeune femme se disait que sans son pardon sans prix, Byakuya aurait coupé les ponts depuis des années. Était-elle le pilier de force de cette relation ? Elle le pensait bien oui .. Sans son entêtement et sa détermination le petit Byakuya serait seul depuis longtemps. Mais elle était bien trop gentille pour laisser une telle chose se passer ! De plus, ils s'étaient promis de rester ensemble quoiqu'il arrive promesse pour pouvoir avoir l'envie ou la volonté de rester a ses cotés. Mais a ce moment même ... La petite demoiselle n'avait qu'une envie : Le secouer dans tous les sens pour qu'il ouvre enfin les yeux ! Qu'il se remette en question pour une fois dans sa longue vie ! Car oui, sans la Capitaine de la Neuvième Division le Noble serait définitivement seul. Mais cela marchait aussi dans le sens de la belle jeune femme .. Après tout le Kuchiki était son seul ami alors elle avait tout autant besoin de lui que lui d'elle. Quoique ... Hanabi doutait de cela ! Elle ... Elle avait des sentiments pour lui, elle l'aimait, et elle savait que cela n'était pas partagé. Alors on pouvait dire qu'elle avait doublement plus besoin de lui ! Mais en parlant de sentiment ... La demoiselle aux Zampakutos jumeaux venait tout simplement de lui avouer avec son : Aimer s'est savoir pardonner. Quoi ?!! Elle avait osé ?! Oui elle l'avait fait ... Sans vraiment s'en rendre compte d'ailleurs. Mais elle se rassurait en se disant qu'elle pouvait aussi parler de leur amitié, l'amour fraternel ... Car oui, après 100 ans d'amitié on pouvait pensé qu'elle le considérait comme le frère qu'elle n'avait jamais eut. Hanabi esperait vraiment qu'il l'est prit ainsi ... Et qui sait comment il pouvait réagir a apprendre qu'elle l'aimait ?! C'etait une chose que la Capitaine craignait beaucoup ...

Le Noble semblait complétement stoïque a cette "déclaration", mais elle se doutait bien qu'une telle chose ne pouvait pas le laisser de marbre, surement devait-il cogiter a tout ça. Mais peu importe, Hanabi avait juste l'espoir qu'il prenne ses paroles au second degré ... Et si ce n’était pas le cas ? Le Kuchiki ne lui dirait rien sur ses doutes ni ne lui poserait les questions qui lui tiennent a cœur, ni celle qui permettrait d’éclaircir ses pensées. Même s'ils se connaissent parfaitement, Hanabi savait qu'il était ... Plutôt renfermé sur ses pensées et ses ressentiments, qu'elle devait creuser a la petite cuillère pour avoir un fragment de ses pensées. Le seul sentiment qu'elle pouvait ressentir venant de lui sans avoir a chercher était la colère. En effet, le Capitaine Kuchiki avait toujours ... Une petite veine saillante qui battait sur sa tempe quand il se fâchait, l'Aura noire et super meurtrière qui planait au dessus de sa tête avec le regard d'assassin psychopathe des films américains ... En somme, le lire n’était pas un prouesse. Et puis ... Il était plutôt marrant quand il était ainsi, Hanabi adorait le mettre en rogne ! Il s'en suivait d'une course poursuite a coup de Shunpo qu'elle perdait sans cesse. Mais la demoiselle s'en fichait pas mal tant qu'elle arrivait a en rire. Au fond, elle savait que ce genre de situation amusait aussi le Noble. En parlant de sa "Phase colère", le Capitaine de la Sixième Division commençait a s'irriter a cette menaçante fourchette posée contre son buste, il venait de la prendre dans sa main pour que Hanabi cesse de le tapoter avec. Il posa son regard son Hanabi et soupira, il affirma alors qu'il ne dirait rien alors. Hein ?! Le sale gosse ! La demoiselle plissa les yeux, le fixant d'un air accusateur, il voulait jouer avec ces nerfs ?...

La jeune femme essayait de distinguer des traces de mensonges ou de ... Plaisanterie dans sa phrase jusqu’à ce qu'elle se souvienne des Yakitori sur le feu. La demoiselle attrapa les doigts de Byakuya et les leva les uns après les autres pour ouvrir sa petite mimine et en extirper la fourchette. Une fois le couvert récupéré, la demoiselle lui tourna le dos pour s'occuper de ses brochettes de poulet, grâce au Dieu Chicken, ses brochettes n'avaient pas cramées, alors elle les retourna sur l'autre face a l'aide de la fourchette sans se bruler, elle n’était plus a ce stade comparé a certains dont elle ne citerait pas de nom : Byakuya. Elle se tourna de nouveau vers le Kuchiki, peut-être un peu trop soudainement ... La demoiselle avait tiré sur ses blessures ce qui lui arracha une grimace douloureuse. Elle posa la fourchette.

« Bah dis rien alors je m'en fiche ! Toute façon t'es vilain >< »

The injure made in Hanabi ! La demoiselle lui disait souvent qu'il était : Un vilain tout moche, quand ils étaient jeunes. Cette fois-ci, elle n'avait pas dit qu'il était tout moche, peut-être qu'elle ne le pensait pas tout simplement. Il fallait dire que le Kuchiki n’était pas désagréable a regarder. A cette petite pensée parasite, la demoiselle se mit a rougir, pour cacher celle, elle lui tourna le dos pour se "concentrer" que ses brochettes de poulet. Et pour vue qu'il n'est rien vue ! La Capitaine de la Neuvième Division reprit un peu de contenance en pensant a autre chose, quel était cette autre chose : Le gout fabuleux de son plat a venir ! Elle s'occupait l'esprit comme elle pouvait hein ! Et puis crotte, elle était convalescente alors elle pouvait dire qu'elle avait une poussée de fièvre soudaine ou un coup de chaleur qui avaient rougit ses joues pâles. Et puis, elle faisait ce qu'elle voulait de toute façon ... L'air un peu mal a l'aise, elle lui affirma tout en restant de dos.

« Et puis t'es chiant quand même de rien montrer ! On devrait te livrer avec une notice !! Manuel de compréhension du Petit Byakuya, Tome I ! Enfin, de toute manière les hommes sont d'un compliqué ... Je vais finir par devenir folle a m'arracher les cheveux pour savoir ce que je suis pour toi. »

Dit-elle tout en préparant ses Yakitori, elle parlait sans trop mesurer ses paroles, elle disait juste ce qu'elle pensait, a la brute sans détour délicat. Et puis, elle n'avait pas été trop brusque ! C'etait plus que vrai que Byakuya était d'un compliqué ... Mais elle l’était aussi ... A croire qu'ils étaient fait pour être ensemble a avoir les mêmes "défauts". Nouvelle pensée qui la fait rougir, visiblement, elle était passé par toutes les émotions possibles aujourd'hui ! Il ne manquait plus qu'a ce qu'elle se mette a pleurer et Hanabi serait vraiment passé par toute les phases du comportement. Une fille bien émotive non ? Peu étonnant quand le Kuchiki était dans la mienne pièce qu'elle ... Et puis, il était bien le seul a l'a voir ainsi, lui et Ukitake.

Les Yakitori avaient l’air d’être très bon. Surtout avec de la sauce épicée qu’Hanabi avait faite... Rien qu’en la voyant préparer cela... On avait une folle et soudaine envie de se jeter là-dessus. Mais ce n’était pas le cas pour Byakuya. Lui, il restait toujours à la même place depuis... On ne savait pas combien de temps, mais des minutes devaient être passées. Il n’avait même pas eu une pensée sur le plat que préparait Hanabi, non... On pouvait avoir l’impression qu’il cherchait à éviter d’avoir cette pensée. Non, ce n’était pas parce qu’il avait faim, mais plutôt parce qu’il avait une petite envie particulière de vouloir goûter à la cuisine de la jeune fille aux cheveux roses. Hé oui, cent ans d’amitié et Byakuya n’avait jamais goûté ne serait qu’une fois un plat qu’avait confectionné Hanabi ! D’ailleurs, les Yakitori avec la sauce qui semblait être épicée... Cela devait être très bon. Le capitaine Kuchiki avait eu vent par Ukitake et elle-même, qu’elle était très douée en cuisine. Quand nous parlons d’Hanabi... Aujourd’hui, Hanabi semblait avoir payé une place pour aller dans un manège à émotion. Oui, en même pas d’une heure elle était en colère, puis frustrée, ensuite déçue... Pour continuer, elle a été douteuse et là... Elle semblait être gênée et rougissait. Pour quels raisons elle était passé par tous ces sentiments-là ? La colère, ce n’était même pas la peine de vous le dire, de même pour la frustration et la déception. Quant au doute, c’était la même chose. Byakuya avait deviné par les paroles et la demande d’Hanabi qui lui disait ce qu’elle représentait pour lui comme si elle doutait de l’amitié. Le capitaine Kuchiki n’aimait pas trop qu’une personne comme Hanabi se mette à douter de cette façon. Si elle avait voulu le vexer, c’était réussit. Mais heureusement que le noble oubliait des fois la raison d’être vexé. Mais quand c’était important comme l’amitié qui était en doute... Il avait du mal.

Beaucoup de petites actions sans importance s’étaient enchainés. Hanabi qui avait récupéré sa fourchette que Byakuya avait réussit à l’attraper, mais à ne pas le garder. Puis les brochettes que la jeune fille s’occupait en lui tournant le dos et qui grimaçait à cause de ses blessures. Elle lui disait en posant sa fourchette qu’il était un vilain. Ce qui ne fit pas sourciller le noble. Non, on pouvait dire que cela ne le surprenait pas vraiment qu’on l’insultait comme ça. En fait, il en avait l’habitude: depuis qu’ils étaient enfants, Hanabi l’insultait de vilain tout moche. Mais ce qui le surprit un peu, c’était que la jeune fille s’était mise à rougir sans raison et qu’elle lui tourna le dos. Était-ce en rapport avec sa avant-dernière phrase ? ‘’ Aimer c’est savoir pardonner’’ ... Cette phrase l’avait en quelque sorte marqué et surtout cela le rendait vraiment perplexe. Était-ce par ‘’ amour fraternel’’ ? Était-ce par pure amitié ? Non.. Byakuya ne voyait pas trop vraiment en cela. Il voyait plutôt en prenant compte des sentiments qu’avait eu la Hanabi et qu’elle rougissait même, que c’était un vrai amour et qu’elle devait l’avoir sûrement caché depuis longtemps. Rien qu’en y pensant cela, Byakuya avait des questions auxquelles il avait envie de les poser, mais il n’osait pas. Pas un seul mot sortit de sa bouche. Il resta toujours à la même place, les jambes devaient commencer à s’engourdir mais ce ne serait pas pour ça qu’il bougerait...

Hanabi le fit sortir de ses pensées en lui disant qu’il était quand même chiant de ne rien montrer et qu’on lui devrait le livrer avec une notice qui était sous un titre bizarre, mais qui ne devait sans doute pas exister: manuel de compréhension du Petit Byakuya, Tome 1. Elle avait des étranges idées en ce qui concernait de donner des noms. À force que le chef de la famille Kuchiki continuait de ne rien dire ce qu’Hanabi était pour lui, la jeune fille allait devenir folle. On savait bien qu’il était un sale gosse et qu’il prenait des fois un malin plaisir de jouer avec les nerfs d’Hanabi... Mais ce n’était pas vraiment une raison qu’il refuse d’en parler. C’était juste sa nature ‘‘timide’’ et sa retenue qui l’en empêchait. Byakuya était vraiment dans sa journée de silence et qu’il n’était pas vraiment bavard. Mais on pouvait voir qu’il était vraiment dans ses pensées et qu’il réfléchissait toujours. Suffisait qu’Hanabi lui fasse une annonce qui sous-entendait vraiment qu’elle l’aimait et que cela le faisait plonger dans une grosse réflexion. Il n’avait pas remarqué que la jeune fille aux yeux vairons avait à nouveau rougit pour une raison encore inconnue. Mais ce que nous savons, c’était que cela n’étonnait pas vraiment le capitaine Kuchiki. Parce qu’il était bien le seul à la voir comme ça avec Ukitake, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se dire que de passer sur toutes les émotions c’était bien rare. Les petites minutes de silence de Byakuya semblaient être très longues, surtout pour Hanabi qui venait sans doute remarquer qu’elle lui avait dit sans se rendre compte qu’elle l’aimait. Elle devait se demander comment le noble l’avait pris. C’était une bonne question, l’avait-il prit cela au sérieux ou au second degré ? Là, cela n’allait pas être facile pour Hanabi de lire en Byakuya du coup. Parce que du coup, on ne pouvait pas savoir ce qu’il pensait vraiment, bon on savait qu’il reflexionnait sur le ‘’ aimer c’est savoir pardonner’’ .

Le chef de la famille Kuchiki ouvrit ses yeux qu’il avait fermés pour réfléchir. Il avança d’un petit pas qui semblait être assez hésitant, mais en faisant le deuxième il n’oscilla pas. En le voyant enfin marcher, on dirait qu’il avait fini de réfléchir et qu’il avait peut-être trouvé les réponses à ses questions. Byakuya se dirigeait silencieusement vers Hanabi qui était en train de finaliser ses Yakitoris. Ce n’était peut-être pas bon signe qu’il soit silencieux, cela laissait à entendre qu’il avait compris les sentiments de la jeune fille. Visiblement, derrière son regard neutre et vide d’expression, on pouvait voir qu’il n’était pas trop sûr de lui d’où son pas hésitant. Il s’arrêta derrière Hanabi et mit ses deux mains sur les deux épaules en faisant bien attention à ne pas trop s’appuyer là-dessus. Il ne savait pas trop si la capitaine de la neuvième division était blessée au niveau des épaules... Mais bon, on pouvait voir qu’il était plutôt attentionné. Puis vint se produire une chose totalement inhabituelle de la part d’un noble: un bisou. Oui, vous ne rêvez pas: il venait de faire un bisou sur la joue de Hanabi.

« Merci... »

Mais pourquoi avait-il fait cela ? Pourquoi la remerciait-il ? Surtout que remercier les gens n’était pas dans ses habitudes et c’était très rare qu’il fasse cela. Là c’était... Déboussolant. Hanabi allait être choquée, ça c’était bien sûr.

Hanabi ne cessait de se dire qu'elle ne devait pas céder a la panique ! Qu'elle devait rester calme et étouffer comme elle le pouvait les petites rougeurs qui venaient de prendre ses joues en assaut ! Elle ne devait rien montrer de cela au Noble ! Pourquoi ?... Elle craignait assez ses réactions ... Qu'il s'en aille sans un mot ou sans aucune explication. Hanabi le prendrait très mal s'il venait a lui tourner le dos pour partir, sans rien dire. Byakuya n’était pas le genre d'homme a se justifier, elle le savait que trop bien, mais elle ... Elle voulait toujours une raison a tout ! A ses départs soudains, a ses mots parfois injustes et blessantes, ses actions. Cette fois-ci, la jeune Capitaine essayait d'expliquer le silence du Capitaine Kuchiki. Il méditait sur ce qu'elle venait de lui dire ? Ou bien se questionnait-il sur le pourquoi du comment ? Avait-il comprit le vrai sens de ses mots ou avait-il opté pour la solution : Amour fraternel comme l'avait si ardemment souhaité Hanabi ? Si c’était le cas, c’était pour ça qu'il ne disait rien ? Peut-être était-il en colère a cause de ce "constat", ou qu'il était surprit ... Même qu'il ne l'acceptait pas du tout et se concentrait pour rester tranquille alors qu'il fulminait comme jamais ! L'ignorance commençait a faire paniquer la petite demoiselle. Que devait-elle penser ? Ou même faire ? Lui demander de partir pour effacer son mal être du moment ? Non, elle ne souhaitait pas le voir partir ! Surtout qu'il avait mit une semaine pour montrer le bout de son nez, ce n’était pas pour le mettre a la porte ! Que faire ? Lui adresser un grand sourire comme si elle n'avait rien dit d’étrange et sortir une connerie dont elle avait le secret ? La solution était plutôt pas mal pour détendre l’atmosphère pour elle n'effacerait pas les doutes dans les cœurs. L'impasse ... Hanabi allait donc se contenter de se taire et de finir sa cuisine, elle serait ainsi occupé pour quelques minutes et ne penserait pas tellement a cette histoire.

Et de loooongues minutes passaient sans que l'un ou l'autre ne prenne la parole. On entendait juste le bruit de l'huile et de la graisse animale qui bouillaient dans la poêle avec les brochettes de poulets. Après avoir vérifier la cuisson de son plat, la jeune femme prit le bout de chaque bâton du bout des doigts pour les sortir de la poêle et les mettre dans une assiette. Elle ferma le feu de la gazinière et versa la sauce dans la poêle sur ses brochettes. Une fois fait, la demoiselle prit le pot de graines de sésames et en mit une pincée sur chaque brochettes. Hanabi regarda son assiette, tout été prêt et ... Et les Yakitoris semblaient affreusement bons. L'odeur alléchante qui venait de l'assiette faisait craquer tous les estomacs ! Même ceux des Shinigamis les plus difficiles ! Hanabi était plutôt douée ... Ce n’était pas un secret ! Aussi, elle ferait une épouse idéale a cuisiner de la sorte ! Mais bref ...

Hanabi se figea sur place quand elle vit une ombre la surplomber. Byakuya ? Que faisait-il a s'approcher de la sorte ?... Ça ne lui ressemblait pas une proximité si réduite. Avait-il comprit les sentiments de son amie pour rester silencieux ? A moins qu'il ne se posait encore la question ? S'il savait ... Il ne semblait pas en colère, elle ne le sentait pas énervé bien qu'elle lui tournait toujours le dos. A moins qu'il ne cachait bien son jeu et qu'il allait lui porter les mains a la gorge pour la tuer ? Mauvaise pensée ! Hanabi en eut un frisson terrible. Ça y est, elle allait mourir ! Que l'on dise a Ukitake-sama que ca a été un honneur de vivre sous sa coupe ! Takahashi ferma les yeux, elle ne s’était même pas retourné pour le voir ou l’interroger, la demoiselle était très ... Calme bien qu'elle pensait que le Kuchiki allait lui faire la peau. La jeune femme ouvrit les yeux d'un coup quand elle sentit les deux mains du Noble se poser sur ses épaules. Qu'est ce que ?... Ces gestes n'étaient pas agressifs ou brusques, il n'avait pas l'intention de la tuer parce qu'elle était chiante. Un poids en moins sur les épaules ! Alors quoi ? Que voulait-il ? Pourquoi etait-il si ... Attentionné d'un coup ? Il voulait lui prouver qu'il n'était pas un Goujat fini ? Il était la bonne voix ...

Et la ... La demoiselle crut mourir !! Son ami venait de baisser vers elle pour passer son visage par dessus son épaule et atteindre sa joue sur y poser les lèvres. Le cœur de la Shinigami aux doubles Zampakutos manqua plusieurs battements alors que ses yeux venaient de s’écarquiller. Rêvait-elle ou Byakuya venait de lui embrasser la joue ? La jeune femme avait ... Beaucoup de mal a s'en remettre, presque sous le choc elle ne faisait plus attention a rien, elle était dans son petit monde et se voyait embrasser de nouveau dans ses souvenirs, comme si elle cherchait a bien comprendre son geste, a voir si elle était devenue folle ou non. Mais apparemment non, elle était saine d'esprit. La belle jeune femme porta sa main a sa joue, la ou Byakuya l'avait embrassé alors qu'il venait de lui souffler un : Merci, a l'oreille. Hanabi tourna légèrement la tête sur le coté pour pouvoir l'apercevoir. Les joues de la demoiselle avaient virés au rose.

« Bya.... Kuya ... Pourquoi tu m'as ... fais ce bisou ?... Et pour quoi tu me .. remercies ?... >< »

Oui pour qu'elle raison lui avait-il dit merci ? Pour l'aimer ? Parce qu'elle était gentille et qu'elle lui pardonnait toutes ses erreurs ? Il aurait du oui ! Mais elle n'arrivait pas a savoir pourquoi ! Si elle avait raison ou si c’était pour une tout autre chose. Et puis ce bisou ... Il ravivait les souvenirs d'Hanabi ! Ceux ou ils étaient plus jeunes et se cachaient dans des coins minuscules pour espionner les grands ... Les placards ou les buissons, dans ce genre d'endroit et de situation que la petite Hanabi avait reçu le premier baiser du Noble. Il y a plus de cent ans maintenant ... Et celui dans le Bureau a sa nomination de Taisho, mais on ne pouvait pas parler de baiser tellement ça avait été bref et peu précis .. Alors ... Peut-être qu'il voulait redresser le tir en lui offrant ce petit bisou ? Non, dans ce cas la il l'aurait embrassé sur les lèvres et pas sur la joue ! A moins qu'il n'osait pas .... Et puis merde ! Elle ne connaissait pas les causes de ce bisou et de ce merci et cela l'agacé assez ... Alors elle devait savoir ! A tout prix ! Et s'il ne répondait pas ... Eh bien en l'attacherait a la chaise et l'interrogerait jusqu’à ce qu'il parle ! Takahashi utiliserait ses Yakitoris en guise d'instrument de torture ! Personne ne résistait a leur odeur et a la gout caramélisé ! Même les plus résistants mentalement craqués a la pression ! Le Capitaine Kuchiki vaincu par une brochette de poulet ... Il y avait de quoi avoir honte ... La demoiselle fit alors demi-tour alors que le Noble avait toujours les mains sur ses épaules, elle passa sa main sur son épaule pour attraper la sienne et lui tenir le poignet comme pour qu'il ne s'enfuit pas. Elle tenait vraiment a ce qu'il lui réponde ...

Pourquoi ?
C’était le premier mot qui était venu à l’esprit de Byakuya. Pourquoi avait-il fait ‘’cela’’ ? Pourquoi l’avait-il remercié ? Pour quelle raison ? Il y avait beaucoup de questions qui se bousculaient et on n’avait pas de réponse tout de suite. Non, pas pour le moment. Laissons les choses prendre leur temps… Hanabi avait beaucoup de questions d’un coup après ce bisou et le ‘’merci’’. Elle était toute rouge comme si elle ne s’y attendait pas à ces gestes de la part du noble. En effet, cela ne lui ressemblait pas du tout. Non, même pas le fait d’avoir posé doucement ses mains sur les épaules de la jeune fille. Allait-il répondre à la question qu’Hanabi lui avait posée ? On ne savait jamais, Byakuya était une personne qui n’était pas vraiment du genre à se justifier, même si c’était sous une situation qui était assez délicate. C’était peut-être un troisième bisou que le capitaine Kuchiki avait fait à la même personne qu’il connaissait. Oui, la première fois quand ils étaient gosses et qu’ils prenaient du plaisir à espionner les adultes. La seconde qui était … Disons imprévue et très rapide ce qui avait valu des crises de nerfs du chef de la famille. Quant à la troisième, c’était là. Maintenant, quelques minutes qui étaient passées. Hanabi ne s’y attendait vraiment pas du tout à ce bisou, elle bégayait quand elle lui avait demandé pourquoi il avait fait cela. Dans les temps normal, Byakuya se serait retourné et serait parti de cette demeure laissant la jeune capitaine convalescente sur place avec ses Yakitori. Il l’aurait vraiment fait s’il n’avait pas été retenu par une main qui tenait son poignet. Visiblement Hanabi semblait être très déterminée pour avoir une réponse. Elle a toujours voulu savoir la raison à n’importe quelle situation bien qu’elle savait que son ami ne se justifiait presque jamais. Il restait silencieux en regardant la jeune capitaine qui le tenait par le poignet. Que devait-il répondre… ? En y pensant cela, il ferma les yeux en laissant échapper un petit soupir discret.

Alors… Pourquoi avait-il fait ce bisou ? Etait-ce parce qu’elle l’aimait ou parce qu’elle était gentille – voire un peut trop même – et qu’elle lui pardonnait à tout les coups ? Etait-ce parce que c’était grâce à elle qu’il ne se retrouvait pas ‘’seul’’ éloigné des autres ? Etait-ce par le sourire et l’énergie pétillante bien qu’Hanabi avait tendance à tomber malade ? Etait-ce pour se pardonner ? Etait-ce parce que ce bisou était un cadeau de remerciement ? Etait-ce parce qu’il… En avait envie après tout ce qui s’était passé et qu’il connaissait les sentiments de la jeune fille? Non… Byakuya n’oserait pas de retomber à nouveau amoureux d’une autre femme. Il en avait déjà assez souffert comme ça avec Hisana qui n’avait pas tenu plus de cinq ans et il était peut-être bien encore en deuil. Mais malgré tout, il ne put pas s’empêcher de reconnaitre le sentiment qui l’envahissait et qui grandissait petit à petit quand il voyait Hanabi. Tout simplement que le capitaine Kuchiki refusait d’admettre d’avoir eu ce sentiment depuis bientôt vingt ans. Et elle l’aimait… Que devait-il réellement répondre… ? Il n’allait tout de même pas expliquer cela en un vrac. Non, il n’oserait jamais même… Byakuya n’expliquerait pas du tout, quitte à faire troubler et laisser dans le doute Hanabi.

« Je ne sais pas pourquoi. »

Ou c’était plutôt qu’il ne voulait pas le dire. Quoiqu’il arrive, il ne dirait rien. Même si Hanabi allait l’attacher. (Si si elle est capable de faire cela cette fille vous savez. Elle ose de faire des choses que les autres n’oseraient pas, par exemple comme heeu… Jouer avec les nerfs du capitaine Kuchiki) et le forcer à le faire avouer avec une de ses brochettes de poulet. Non, Byakuya résistera de toute façon. Malgré qu’il n’ait pas mangé depuis hier soir, il y avait des fortes chances qu’il cède. La première chose qu’il pensa, c’était de partir rapidement ou de détourner le sujet. Mais cela n’allait pas être facile, parce qu’Hanabi le tenait par le poignet. Quant à la seconde option, la jeune femme était toujours déterminée à vouloir savoir. Donc mauvaise idée aussi. L’impasse… Finalement, il n’aurait pas dû faire ce bisou, ni la remercier. D’ailleurs… Pourquoi l’avait-il remerciée ? Sans doute par ce qu’elle était et qu’elle restait malgré les disputes avec lui. C’était vrai. Malgré les mots injustes, blessantes, ses départs soudain et sans raison, ses crises de colères … Hanabi restait avec lui quoiqu’il arrive. Souvent, c’était Byakuya qui ne cherchait pas à se réconcilier avec elle en sous-entendant qu’elle n’était qu’une amie et pas plus… Alors qu’en réalité, elle était plus qu’une amie pour lui. Qui l’avait réellement consolé à la perte de ses parents ? Qui l’avait soutenu dans certaines actions ? Qui lui avait remonté le moral quand il ne se sentait pas vraiment bien ? Qui est ce qui le faisait sortir de son mur de froideur qu’il avait dressée lui-même pour qu’on ne voie pas ses sentiments ? C’était Hanabi bien sûr, c’était surtout elle. Etait-ce cela la vraie raison de son ‘’merci’’ ? Un peu en retard tout de même… Quant au bisou, sans doute était-ce parce qu’il avait compris en quelque sorte que la jeune fille attendait réellement ce jour-là ? Byakuya aurait dû faire un baiser sur les lèvres, ce serait encore deux fois bien mieux ! Mais il s’était sans doute dit qu’il y en aurait bien d’autres et qu’il n’oserait pas vraiment de le faire là. En plus, cela serait bien étonnant. Parce qu’il restait encore fidèle à sa défunte femme et s’était promis qu’il ne retomberait pas à nouveau amoureux pour éviter qu’il en souffre encore. Mais de quoi le capitaine Kuchiki pouvait-il souffrir ? De la mort soudaine par la maladie de la jeune fille aux yeux vairons ? D’un combat en cours d’une mission ? Oui… Il avait peur d’une autre perte. Il ne voulait pas vraiment que cela arrive…

Sortant de ses pensées silencieuses, il se pouvait bien avoir passé de quelques minutes. Byakuya détourna légèrement la tête et leva un peu son poignet comme si c’était pour se libérer s’attendant à ce qu’Hanabi lui lâche la main. Il regardait les Yakitori puis ferma ses yeux semblant de comprendre ce qu'il allait se passer après. La jeune capitaine allait lui faire avouer en le menacant avec les brochettes de poulet, ce n'était pas comme ça que le capitaine Kuchiki allait se faire battre par un aliment. Il en aurait vraiment trop honte...

« Je ne sais pas et ne compte pas sur tes Yakitori pour que je craque et que je te réponde à ta question »

Le Noble disait ignorer la raison qui l'avait poussé a faire une telle et a lui dire "Merci.". Cette réponse laissa perplexe la petite Capitaine qui, on ne sait pas pourquoi, ne croyait pas a un seul de ses mots ! Il voulait juste noyer le poisson et ainsi ne plus revenir sur la question ! Héhé ! Après deux cent ans d'amitié, Takahashi connaissait les ruses et les tournures de situations de Byakuya, celui-ci se nommait : Je fais genre de ne pas savoir pour qu'on me foute la paix. Grillé ! La jeune femme allait encore devoir retourner ciel et terre, détruire des montagnes et séparer les océans pour avoir des réponses ! Un jeu auquel la demoiselle s'adonnait depuis maintenant de nombreuses années ! C'est ainsi qu'ils communiquaient ... Étrange et assez agaçant sur les bords, Hanabi ne tenait pas dix minutes quand elle tenait vraiment a savoir le fin mot de l'histoire. Quand elle était plus patiente ... La belle demoiselle pouvait le coller une journée entière en lui disant " Alors, tu veux toujours pas me dire pourquoi ? " et puis a peine une minute après "Et maintenant toujours pas ?". On pouvait dire qu'au bout d'une heure ou deux, le plus résistant des hommes craqués sous la colère et vidait son sac ! Les méthodes d'interrogatoire de Takahashi était les plus efficaces bien que les plus originales et irritantes. A vrai dire ... La jeune femme aux doubles Zampakutos connaissait parfaitement le numéro de la fille chiante ...

Quand il disait ne pas savoir, Hanabi le fixa d'un drôle d'air ... Celui qui disait : Prend moi pour une cruche ... Car oui, elle était intimement persuadé qu'il mentait ! Qu'il savait ! Le Kuchiki n'était pas le genre d'homme a faire des choses sans y avoir réfléchit au préalable ! A moins que ses gestes et ses mots avaient étés des plus spontanés ... Elle ne savait pas tellement, et il lui était impossible de savoir ! Le petit Byakuya était pire qu'une forteresse, il fallait une bonne stratégie pour la franchir ! Mais pour Hanabi, les choses étaient légèrement differente ! En effet, elle était déjà dans la forteresse, depuis deux cents ans elle l'avait franchit mais les réponses qu'elle cherchait été bien caché derriere les portes des maison : Esprit, pensée et actes. Drôle de métaphore ... Mais ô combien efficace pour décrire ce Noble Capitaine ... Après quelques minutes de silence, le jeune homme reprit ses "esprits" et leva un peu le poignet comme pour montrer a son amie qu'elle le tenait toujours et qu'elle serait bien gentille de le lâcher, ce qu'elle fit avec un petit rire gêné. Mais elle n'en avait pas fini avec lui ! Hanabi croisa les bras sans le quitter du regard, lui se contenta de fermer les paupières en rajoutant qu'il ne savait pas et qu'elle ne devait pas compter sur ses stratégies vaseuses pour lui soutirer des informations. La Capitaine plissa les yeux, elle semblait mijoter un mauvais coup, ou bien une réponse qui n'allait pas tellement apprécier ...

« De toute façon je te laisserais pas gouter a ma cuisine ! Tu l'a pas mérité ! Et puis ... »

La belle demoiselle afficha un sourire de sale gosse alors qu'elle le quitta du regard pour détailler la silhouette du Capitaine de la Sixième Division, elle décroisa les bras et posa sa main devant sa bouche en le regardant sous tous les angles, semblant chercher quelque chose ... Hanabi leva brièvement les yeux vers lui et se mit en mouvement. La Capitaine aux Zampakutos princiers fit la tour du Kuchiki en le reluquant toujours. Elle fit un tour complet du jeune homme. Une fois qu'elle était de nouveau devant lui, elle hocha la tête d'un air presque désolé, Takahashi ferma les yeux en baissant la tête. Que préparait-elle ?... Alors qu'on ne pouvait voir son visage, la jeune femme afficha de nouveau son sourire de sale gosse en affirmant d'un air grave ... " C'est bien ce que je pensais ... Comment te dire sans détour Bya-Bi-Chou ... ". Elle soupira comme si elle était exaspéré et fit les cent pas sans dire ce dont il s'agissait, semblant chercher un moyen de lui dire les choses avec adresse ... La jeune Takahashi se gratta la joue dans sa réflexion qui semblait intense puis s'arrêta dans son dos et redressa la tête, un grand sourire aux lèvres. " Je ne peux pas te laisser toucher a mes délicieuses brochettes de poulets cuitent a point, avec une petite touche d’épice et caramélisé tout comme il faut car ... ". Elle tapota alors l'une de ses fesses du bout du doigt en affirmant sur un air de chipie..

« Tes petites fesses commencent déjà a perdre en muscle ... Dis tu t'entraines régulièrement ? Je voudrais pas les ramollir d'avantage ... »

Elle se mit sur la pointe des pieds pour arriver a sa "hauteur" et posa un bisou sur sa joue. Puis elle s’éloigna aussi vite qu'elle était venu pour éviter les coups de vengeance a sa petite blagounette noire. Elle se mit a rire et choppa son assiette agilement pour la prendre dans ses mains et s'en servir comme bouclier. Une sorte de : Si tu me frappes pas je te laisse en prendre quitte a voir ton derriere se mollir encore un peu ... Elle se crispa et ferma les yeux le temps d'attendre de recevoir le coup de la mort ... En ne sentant rien, la demoiselle ouvrit un œil pour voir ce qu'il se passait.

Allait-elle réellement le croire ? C’était évident que non. Après de longues années d’amitié, Hanabi connaissait assez Byakuya pour s’apercevoir qu’il mentait et qu’il faisait comme s’il ne savait rien. Peut-être allait-elle comprendre qu’il n’avait aucune envie de le lui dire et que malgré tout ses questions qu’elle allait poser… Il ne répondrait pas cette fois-ci. En effet, le capitaine Kuchiki avait du mal des fois à résister aux questions invasives d’Hanabi. Il ne tenait jamais plus de deux heures. Assez étonnant pour les shinigamis qui pensaient qu’il était un homme le plus mentalement résistant. Mais là… Tout allait changer : il résisterait bien des jours et ne dira rien de rien. Quoique… C’était toujours la même chose que le noble s’était dit et à chaque fois il ne tenait pas plus longtemps. Byakuya qui était mentalement le plus résistant cédait ‘’facilement’’ à Hanabi. Elle était bien la seule personne à qui il ne pouvait pas tenir ses propos et ses actions sans réponse. Enfin… Il n’espérait que cette fois-ci, non pas pour la première et dernière fois… Il tiendrait malgré tout. Cependant, la capitaine de la neuvième division était très réputée pour être une fille très chiante et très collante. Elle était comme ça quand elle voulait absolument savoir les réponses. Surtout les réponses à sa question : pourquoi lui avait-il fait un bisou et l’avait remerciée. Byakuya s’était dit qu’il aurait dû le faire au moment où il allait partir… Pourtant… C’était la chose qu’il avait prévu tout à l’heure mais il n’en avait pas eu la force de faire ce qu’il avait jugé nécessaire de le faire. Pourquoi ? Sans doute parce qu’il voulait connaître les réactions d’Hanabi face à ce bisou qu’elle attendait peut-être depuis des années… Quand il y pensait… Depuis quand l’aimait-il ? Qu’avait-il fait pour qu’elle soit amoureuse de lui ? Bien que Byakuya ait déjà quelques hypothèses dans sa tête dont certaines collaient bien, il voulait le savoir par la bouche d’Hanabi.

La colère et la tension qu’il y avait eu depuis tout le début avaient disparue, on pouvait déjà retrouver la Hanabi habituelle : souriante et sale gosse quand elle le voulait. Le capitaine Kuchiki avait remarqué dans son regard qu’elle ne le croyait pas, il s’y était attendu et cela n’était pas vraiment étonnant après tout. Comment faire pour éviter à avoir à répondre à cela… ? En évitant toutes les ruses que la jeune fille aux yeux vairons allait lui tendre et en partant sous prétexte qu’il avait du travail pardi ! Mais cela fera gagner la bataille et non la guerre… Pour le moment, Byakuya avait enfin récupéré son poignet qui a été ‘’prisonnier’’ mais cela ne voulait pas dire qu’il pouvait partir… Après lui avoir dit qu’elle ne devait pas compter à ses stratégies pour cracher le morceau, Hanabi avait plissé les yeux semblant préparer une phrase qui ne plairait pas à Byakuya. En effet, elle lui avait dit qu’elle ne le laisserait pas goûter à sa cuisine sous prétexte qu’il ne l’avait pas mérité, mais elle ne finissait pas sa phrase, ce qui fit froncer les sourcils du noble quand il vit qu’Hanabi avait affiché un sourire de sale gosse. A la grande incompréhension de Byakuya, Hanabi le quitta du regard pour détailler sa silhouette et se mit à le regarder dans tout les sens semblant chercher quelque chose… Byakuya la suivait du regard quand elle s’était mise à tourner autour de lui, qu’était-elle en train de faire… ? Encore une ruse qu’elle allait faire… ? Il plissa ses yeux rien qu’en y pensant, il devait se mettre en garde contre cela…

Hanabi se mit devant lui à nouveau et hocha la tête avec un air presque désolé puis ferma ses yeux en baissant sa tête. Elle afficha à nouveau son sourire de sale gosse en lui disant d’un air grave que c’était bien ce qu’elle pensait et se demandait comment elle allait le lui dire sans détour. Il ignora auditivement le surnom qu’elle avait encore utilisé, il ne supportait pas qu’Hanabi l’appelle ainsi même si c’était mignon. Cependant, le capitaine Kuchiki ne semblait pas trop comprendre de quoi elle parlait… Elle se gratta la joue, elle était en train de réfléchir… Byakuya n’aimait pas trop quand elle faisait cela. Parce qu’à chaque fois Hanabi préparait un mauvais coup et qui ne plaisait jamais au noble. S’arrêtant à son dos avec un grand sourire aux lèvres, elle lui disait qu’elle ne pouvait pas le laisser toucher à ses délicieuses brochettes de poulet cuites à point avec une petite touche d’épice et caramélisé tout comme il fallait. Tout cela parce que ses fesses commençaient déjà à ‘’perdre en muscle’’ … Byakuya avait eu un réflexe de vouloir la frapper avec Senbonzakura, mais s’était retenu de faire une telle chose. Ce qu’attendait Hanabi c’était à ce qu’il craquait donc ne rien faire et riposter calmement était la meilleure chose à faire, surtout on ne frappait jamais les femmes et encore moins les personnes blessées… Byakuya n’avait pas ces principes-là. Il se contrôla en fermant ses yeux. Cette fille… Elle se croyait vraiment tout permis… Elle allait même jusqu’à tapoter du bout de l’un de ses doigts l’une de ses fesses. Très bien… Si elle le cherchait rien pour qu’il crache le morceau, elle allait le trouver. Il ouvrit ses yeux quand il sentit quelque chose lui toucher la joue : Hanabi venait de lui faire un bisou. Byakuya avait légèrement écarquillés ses yeux impassibles quand il réalisa qu’elle venait de lui en faire un. La jeune fille s’éloigna assez rapidement, aussi vite qu’elle était venue. Visiblement elle s’attendait à ce que le capitaine Kuchiki craque.

Les Yakitoris… Avec de l’épice et caramélisé… Cela devrait être très bon. C’était même maintenant que Byakuya réalisa qu’il n’avait jamais goûté à la cuisine d’Hanabi. En effet… Elle n’avait jamais laissé l’occasion de gouter au moins une fois. Quoique… C’était le capitaine Kuchiki qui n’avait jamais voulu manger la cuisine d’Hanabi. Pourquoi ? On ne savait pas trop, sans doute que cela lui était passé de la tête. Regardant la jeune fille qui avait pris son assiette comme bouclier au cas où. À la grande surprise générale, le noble n’en fit rien et la regardait silencieusement. Puis il ferma ses yeux en croisant ses bras.

«Ce ne sera pas comme ça que tu m’auras cette fois-ci. »

Quel self-contrôle vraiment… Il mériterait un beau dix sur dix. Pour une fois et sans doute à la grande surprise d’Hanabi. Byakuya s’était retenu de faire quelque chose pour se ‘’ venger’’. Etait-ce à cause du bisou qui l’avait en quelque sorte calmé ou c’était autre chose comme s’il manigançait lui aussi quelque chose en retour ? On n’en savait rien. Sans doute que c’était rien que pour décourager la jeune fille en lui montrant quoiqu’elle fasse, il résisterait jusqu’au bout pendant des jours voire des années. C’était une situation assez particulière on va dire… Byakuya commença à marcher pour récupérer le dossier qu’Hanabi avait déposé sans jeter un regard. Comme il s'apprêtait à partir pour éviter à avoir à répondre à la fameuse question. Mais le capitaine Kuchiki n’allait pas à la porte pour sortir. Non, il avait juste récupérer le dossier et c’était tout. Il y avait de quoi de ne pas vraiment comprendre les réelles intentions de Byakuya. Pourquoi avait-il récupéré ses dossiers alors qu’il pouvait les récupérer plus tard ? Puis il tourna la tête pour regarder Hanabi et d’une voix atone, il lui dit :

« Pourquoi me dire que je ne dois pas toucher à ta cuisine ? Je ne me rappelle point de t’avoir dit que je voudrais manger un de tes yakitoris… »

Son ton était un peu glacial, mais moins que tout à l’heure quand il lui avait demandé si elle était en convalescence chez Ukitake-Sempai. C’était comme s’il sous-entendait qu’il ne voulait pas du tout goûter à sa cuisine, même si c’était l’un de ses plats qu’il aimait particulièrement. Cela devait sans doute vexer Hanabi et elle devait aussi se dire de ce qu’il venait de dire n’était pas vrai du tout. Peut-être qu’elle avait raison… Byakuya qui n’avait pas mangé depuis hier soir… Cela n’allait pas être facile pour résister à une bonne odeur. Mais pourtant, il résistait à l’envie de manger afin de ne pas y succomber. Puis il ferma ses yeux en ajoutant :

« Quoique tu fasses… Je ne dirais rien et encore moins je ne tomberais pas dans l’un de tes pièges. Donc je répète : ne compte pas sur l’un de tes stratégies pour que je te le dise. Pour une fois, tu n’auras pas la réponse. »

Hanabi était loin d'être en forme ... Bien qu'elle était tout sourire, après un temps de colère, qu'elle semblait péter la forme, la jeune femme était loin d'avoir retrouvé toute son énergie. A vrai dire, Hanabi se forçait un peu a paraitre ainsi pour ne pas inquiéter d'avantage Byakuya sur son état de santé. Mais elle savait très bien qu'elle n'allait pas pouvoir assurer ainsi pendant toute une rencontre avec lui. Même ses idées et stratégies pour le faire parler semblaient un peu molle. Dans cet état de fatigue et de faiblesse, la jeune femme avait beaucoup de mal a se concentrer ou a reflechir a de bonnes idées, de bons arguments pour lui faire cracher le morceau. En sommes, elle n'était qu'a vingt pour cent de ses capacités de réflexions, de tactiques, même sa repartie en prenait un coup quand elle était malade. Car oui, en plus d'être blessée par la mission qu'elle avait eu, la Capitaine Takahashi était retombée malade pendant sa semaine de convalescence. On pouvait dire qu'elle n'avait pas eu de chose sur ce coup ... Le hasard ne lui avait même pas laisser la moindre chance de s'en sortir ! Aussitôt rentrée chez Ukitake-sama, la belle rose avait été prise de violente crise maladive ... Quatre jours plus tard, elle commençait tout juste a s'en remettre. C'est pourquoi elle se forçait un peu a paraitre en forme, pour ne pas alarmer le Kuchiki, qu'il ne se sente pas encore plus coupable de ne pas être venu la voir, et puis ... Hanabi ne lui en voulait plus pour ça, elle avait déjà passé l’éponge.

Le plan de base de la demoiselle avait été : Je me lève, je mange et je me recouche. Elle n'avait pas mit l'option : Passage de Byakuya. Aussi, elle s’était un peu adapté a la situation si on peut dire ... Mais tout compte fait, la jeune femme était assez contente ... Elle l'avait vue et lui avait pardonné son absence, Byakuya lui avait même fait un bisou sur la joue ! A ce petit baiser sans gravité, la jeune Capitaine avait l'impression d'avoir gagné une grosse bataille ... Quoi d'autre ...! Elle jouait avec ses nerfs. Non il jouait avec ses nerfs a ne pas lui dire ce qu'elle voulait savoir ! Voila tout en été cette rencontre ! Il avait une chose qu'il ne souhaitait pas lui dire et la demoiselle Takahashi s'arrachait les cheveux a lui tirer les vers du nez. Et dire qu'il y a même pas une heure c'est les yeux du Kuchiki qu'elle voulait arracher ... Il y avait une grosse évolution ! Pour le titiller d'avantage, la belle Rose avait dit au noble que son corps commençait déjà a perdre en muscle alors il ne pouvait manger ses Yakitoris a l'odeur si alléchantes ... S'en suivit d'un petit bisou sur la joue qui le fit réagir. Maintenant, elle s’apprêtait a mourir. Adieux, monde cruel ! Mais ... Mais non, il ne fit rien ! Ses sourcils n'étaient même pas froncé ! Allait-il bien ou bien s'était-il fait a l'idée qu'Hanabi pouvait l'embrasser sans gène ? Peut-être les deux. A moins que son comportement apathique était une ruse ... Prudence ! Des deux, Byakuya était peut-être bien le plus fourbe dans les blagues de mauvais gouts.

Le Capitaine Kuchiki affirma alors que ce n’était pas avec de tel propos qu'elle allait savoir. Ah oui ... Mince. A vrai dire, elle cherchait plus a l’embêter qu'a savoir. Elle s'était éloigné de son but ! Hanabi devait se reprendre coute que coute pour savoir ! Son humeur en dépendait ! L'homme avança alors vers un meuble, reprenant les rapports qu'Hanabi avait posé, il allait partir ? Au moins que c’était un signe qui disait : Sort des meilleurs arguments c'est maintenant ou jamais. Coup de pression ! Il allait partir et elle n'aurait pas ses réponses. Non ! Elle n'oublierait pas et une fois sur pied, elle viendrait jouer les chiantes pour le faire craquer ... Abandonner la bataille du jour pour revenir en force ! Ça c’était un plan digne des plus grands stratèges ! Ou pas ... Son ami se mit a la regarder en lui demandant pourquoi il n'avait pas le droit de toucher a sa cuisine ? Jamais il n'avait dit avoir faim ni même vouloir gouter a ses plats. Quel menteur ... Elle pouvait entendre son ventre grogner a dix lieux ! Au lieu de faire la tronche et de partir parce qu'elle boudait, la jeune femme posa ses mains sur ses hanches et le fixa d'un air de dire : Mens pas ! La petite Capitaine connaissait plutôt bien les gouts du Kuchiki, c'est pourquoi elle pouvait affirmer sans mal qu'il était a coup sur tenté par brochettes délicieuses ! Comme pour vérifier ses dires, Hanabi traversa la distance qui les séparaient par un seul pas et posa son oreille sur le ventre de Byakuya, comme elle était plutôt petite, Takahashi n'avait pas besoin de se baisser beaucoup pour arriver a son ventre. Elle pouvait entendre des Grrgrgrgrggrr. Puis elle s’éloigna comme si de rien n’était quant au Noble .. Il continuait a dire que quoi qu'elle fasse, il ne dirait rien.

« Tu ne sais pas ce que tu rates ... Et puis tant pis pour toi alors .. Il y une chose que je voulais t'avouer depuis longtemps mais ... Mais puisque tu sembles fermé a toute discussion et bien ... Et bien je te dirais rien non plus ! »

Bluff ? Vérité ? La belle Rose avait, effectivement, des choses a lui avouer mais avait-elle vraiment l'intention de lui ou bien c’était pour le faire parler ? Ou lui dire : Tu dis rien ? D'accord je vais comme toi. Pour dire vrai, Hanabi se posait aussi la question. Elle avait sortit cette réplique sans vraiment y reflechir au préalable, on pouvait dire que s’était sortit tout seul ... Comptait-elle vraiment avouer si Byakuya se mettait a parler ? Elle n'en savait trop rien ... La jeune femme était encore assez "intimidée" par la réaction que le noble pourrait avoir ... Hanabi soupira et lui tira la langue en guise de : Nanananananereuh fallait pas me chercher. Puis elle prit une Yakitori et manga le premier bout de viande, punaise que c’était bon ... Takahashi garda son assiette a la main et sa brochette dans l'autre, terminant plutôt rapidement celle qu'elle tenait comme un trésor précieux. Elle posa le bâtonnet de la brochette sur la table et toussota un peu, c’était pour elle le signe qui disait : Au lit. Car oui, il ne fallait pas oublier que la petite demoiselle était encore en convalescence et que rester debout trop longtemps n’était pas bon pour elle. Aussi la jeune femme embarqua son assiette, he bien oui elle n'avait pas fait tout ca pour rien ! La petite Rose se mit dans le dos de Byakuya et posa sa main au creux de ses reins. Mais que faisait-elle donc ? Allait-elle encore le "tripoter" ? Venant d'Hanabi tout été possible ... Mais non ... Elle commença a le pousser vers la porte de la cuisine pour le tirer jusqu'au porche de la maison. Ce qui n’était pas une tache facile ... La jeune femme aux Zampakutos princiers avait tout de même un bras en écharpe et Byakuya faisait le double de sa taille et de son poids Une fois dehors Takahashi le regarda.

« Loin de moi l'idée de vouloir te mettre a la porte mais .. Je suis encore malade mon petit Bya-Bi-Chou. Je pense pas que tu veuilles me border et que tu a du travailler. A moins que tu veuilles te cacher dans ma chambre comme quand on était petit ... Bon aller zou zou zou ! Faut que je retourne dormir. »

C'etait véridique, la Capitaine Takahashi était bien la seule a oser toucher ou parler de la sorte au Noble. Surtout qu'elle le mettait, gentiment, dehors, elle ne devait pas craindre le Kuchiki pour oser faire une telle chose.

Il y avait cela non pas d’une journée, ni d’une demie-journée et encore moins une heure passée qu’Hanabi lui en voulait à mort pour qu’il ne soit pas venu la voir à la quatrième division. Il n’y avait pas cela de trente minutes, Hanabi voulait savoir pourquoi Byakuya lui avait fait un bisou et lui avait dit merci. Que la jeune fille s’était sans doute dit qu’elle se vengerait, qu’elle finirait par trouver un moyen de le faire craquer et avoir ce qu’elle voulait... Le capitaine Kuchiki ne comprenait pas pourquoi à vrai dire que tout ce qui se passait n’était pas comme la jeune fille avait prévu. Elle qui réussissait à tout les coup à faire craquer le noble pour avoir la raison de ses actes ou autres, n’avait pas cherché à aller plus loin. Ses idées et stratégies semblaient être un peu molle pour le capitaine de la sixième division qui s’attendait à ce qu’elles soient pires. Qu’arrivait donc à Hanabi encore pour qu’elle n’y arrive pas cette fois-ci à lui tirer les vers du nez ? Lui qui s’amusait en quelque sortes avec les nerfs d’Hanabi en s’obstinant toujours à dire les raisons de son comportements. À force de continuer comme ça... Byakuya allait enfin pour une fois gagner la bataille et non la guerre. Enfin, tout ce qu’il espérait c’était de tenir bon jusqu’au bout. Surtout, il n’avait aucune envie de le dire. Hanabi qui s’attendait à ce que le capitaine Kuchiki explose de colère à cause du bisou qu’elle lui avait faite était assez surprise de le voir ainsi. Il n’avait pas réagi, il n’avait pas répondu à la provocation. Il n’avait rien fait d’autre que de reprendre les dossiers qu’il se devait donner à Ukitake... Un point et c’était tout. Était-ce un piège ? On ne savait pas... Comme Byakuya était une personne avec qui on avait du mal à deviner ses intentions... Il pouvait sans doute manigancer quelque chose, mais qu’on le saura peut-être plus tard. Il savait même faire les retours des mauvaises blagues en faisant lui même une trèèès mauvaise blague... Oui, le chef de la famille Kuchiki était capable de faire des blagues en retour, si il s’agissait bien des mauvaises bien sûr...

Yakitoriii... Yakitoriii ! Sentez la petite bonne odeur ! À force de voir ces yakitoris, il était sûr qu’il finirait par craquer bientôt. Mais pas maintenant, non... Pas maintenant... Byakuya était décidé de ne pas craquer et de ne pas céder à la tentation. Sinon il perdrait la bataille... À moins qu’il existe une autre solution: prendre le yakitori, manger, ne rien avouer. Mais le noble ne voulut pas faire cela. Pour faire tout court, il ne voulait pas manger un des yakitoris. Il savait qu’il avait faim, il savait qu’il se devait manger. Mais non, il ne mangerait pas un yakitori, sinon c’était vraiment perdre la bataille et de ne pas saisir l’occasion de la gagner. Le capitaine Kuchiki avait les yeux fermés au moment où Hanabi le regardait avec un air de dire qu’il ne devait pas lui mentir. Il les ouvrit pour retrouver la jeune fille devant lui.. Enfin plutôt devant son ventre. Elle semblait chercher entendre quelque chose... Son ventre qui faisait des bruits bizarre disant qu’il avait faim. Il n’avait pas pensé à cela... Mais ce n’était pas qu’un simple petit gargouillis discret qui le fera changer d’avis. Hanabi s’éloigna en lui disant qu’il ne savait pas ce qu’il ratait et que c’était tant pis pour lui. Puis vint le reste qui intéressa le capitaine Kuchiki: elle avait donc une chose qu’elle voulait lui avoue depuis longtemps mais qu’elle ne le dira pas vu qu’il était fermé à toute discussion. Ce qui fit sourciller Byakuya qui se demandait si c’était du bluff ou de la vraie et pure vérité ? Cependant le noble se penchait plutôt de la première hypothèse, car Hanabi était fourbe quand elle le voulait. Elle semblait lui demander de dire les fameuses réponses et qu’elle le dirait après, mais ce qu’elle ne fera pas. Ça c’était forcément sûr ! La jeune fille aux yeux vairons lui tira la langue comme si elle lui disait qu’il n’avait pas à la chercher et pris un Yakitori pour en manger un bout. Elle mangeait sous le nez de Byakuya qui n’avait pas une réaction particulière mis à part qu’il avait légèrement sourcillé en la voyant manger. Puis il fronça les sourcils en la voyant tousser. Était-elle malade ? Mais ... Alors pourquoi elle s’était levée ? Sans doute pour aller chercher de quoi manger et qu’elle n’avait pas prévu la venue du capitaine Kuchiki.

Un contact se fit au niveau de ses reins. C’était les mains d’Hanabi. Qu’avait-elle donc encore comme idée derrière la tête ? Le noble ne tarda pas à le savoir: la jeune fille le poussa vers la porte de la cuisine jusqu’au porche de la maison. Il ne montra pas son opposition. Non au contraire, il se laissait faire. Une fois dehors, Hanabi lui dit qu’elle ne voulait pas vraiment le mettre à la porte, mais qu’elle était malade et tout. Qu’il ne veuille pas la border et qu’il avait du travail à moins qu’il ne veuille se cacher dans la chambre d’Hana comme quand ils étaient petits. Hm... Quand ils étaient petits... Byakuya venait de se rappeler qu’il venait voir Hanabi quand elle était malade et qu’il se cachait dans l’armoire quand Ukitake venait voir la jeune fille. Vieux souvenir, mais il ne se tarda pas là dessus. En tout cas, le chef de la famille comprenait le fait qu’Hanabi ait besoin de se reposer, mais il ne put s’empêcher de murmurer avant de lui tourner le dos

« À force de manger tes yakitoris, on ne verra plus tes hanches... »

Puis Byakuya disparut d’un shunpô pour sans doute éviter la petite colère d’Hanabi. Mais c’était vrai, à force de manger... Elle finira par grossir à moins qu’elle ait trouvé une méthode pour éviter de se retrouver dans cette situation là. Arrivant à la sixième division après quelque shunpôs, le capitaine était à son bureau déposant le dossier qui était destiné à Ukitake. Sans doute qu’il le lui redonnera plus tard. Il s’assit sur la chaise et ... Gros silence. Il ne faisait rien, ne touchait rien, ne disait rien... Le noble était dans ses pensées, comme si quelque chose le tracassait... Et cette pensée était: Hanabi. Maintenant qu’il savait qu’elle l’aimait, il ne savait pas trop comment y prendre à vrai dire... Il lui avait fait un bisou et l’avait remercié, puis quoi encore ? Qu’allait-il se passer à la suite ? Il n’en savait rien et il ne savait pas trop quoi faire... Hanabi l’aimait et lui ? L’aimait-elle ? Byakuya lâcha un soupir silencieux à force de se poser les questions dont lesquelles il n’en avait pas les réponses. Qu’allait-il donc faire en effet...?